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A la découverte du Steampunk - Les courts métrages
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A la découverte du Steampunk - Les courts métrages

Alors que le steampunk a du mal à déployer ses ailes au cinéma, c’est sous le format court qu’il est très prolifique. Entre les projets de fin d’années et les délires artistiques, je vous ai sélectionné 3 incontournables. De quoi bien commencer !

Mr Hublot, Laurent Witz, Alexandre Espigares 2013.

Commençons par le plus récompensé des courts-métrages, Mr Hublot, oscar du meilleur film d’animation en 2014. Mr Hublot est un vieux garçon bourré de lubie et de tics. Sa vie bascule dans le chaos avec l’arrivée d’un chien mécanique qu’il accueille dans son appartement. Mais est-ce vraiment le chaos ?

Joli mélange de 2D et de 3D, Mr Hublot est basé sur l’univers graphique du sculpteur de renommée internationale et néanmoins belge Stéphane Halleux. Ce dernier s’inspire des comics et de Jules Verne pour assembler des personnages loufoques à base d’objets de récupération.

C’est pas tous les jours qu’un court-métrage steampunk gagne un Oscar !

 

 


La main des maîtres, Clément Delatre, Adrien Toupet, Looky, 2008.

La main des maîtres est un projet de fin d’étude par des élèves de l’école EESA. Dans ce court-métrage d’animation d’inspiration asiatique, deux ouvriers tentent de s’enfuir de leur atelier d’imprimerie clandestin alors que celui-ci se fait attaquer par une escouade armée jusqu’au dent. Admirez l’inventivité et la fluidité dans l’animation (et la machine à imprimer et ses multiples bras !). Preuve de leur talent en devenir, Adrien Toupet supervise les effets spéciaux chez Weta Workshop (Le Hobbit, Iron Man 3, Les aventures de Tintin…) et Clément Delatre a travaillé sur la franchise Moi, Moche et Méchant !



Gentlemen’s Duel, Blur Studio, 2006

Gentlemen’s duel est l’un des tous premiers courts-métrages ayant atteint une renommée mondiale dans la communauté Steampunk. Jouant sur l’éternelle rivalité franco-britannique, deux gentlemen se défie pour gagner l’attention d’une lady qui ne semble ne rien leur avoir demandé. De l’humour, des mega-robots et une bonne dose de WTF, de quoi plaire à tout vaporiste qui se respecte ! Comme si “Michael Bay avait tourné Downtown Abbey” a d’ailleurs écrit un commentateur.

Blur Studio est aujourd’hui plus connu pour ses publicités et cinématiques de jeux vidéos mais également pour ses SFX pour les grands studios hollywoodiens (Deadpool, Avatar...). Il s’est cependant de nouveau illustré dans le court-métrage d’animation en produisant la série Love Death Robots sur Netflix.  

 

Pour aller plus loin :
En parlant de Love Death Robots, jetez un oeil à l’épisode 8 de la saison 1. Good Hunting d’Oliver Thomas (2019) explore un steampunk asiatique poétique, une belle réflexion sur le colonialisme mais également le déclin des traditions face au progrès technologique.
The mysterious explorations of Jasper Morello d’Anthony Lucas (2005). Ce long court-métrage australien (26mn) narre le périple de Jasper Morello, navigateur aérien obligé de quitter sa famille et de fuir pour pour sauver sa vie. Tout l'intérêt de “The mysterious explorations” réside dans le traitement graphique en noir et sépia, tout en silhouette à la manière d’un théâtre en ombres chinoises.

 

Arthur Morgan

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