Quand on m'a proposé de lire un roman de Pierre Bordage, là je n'ai pas pu refuser car je l'avoue, (honte à moi !) que je n'avais jamais lu un seul roman de ce grand écrivain de la science-fiction française. Je ne suis pas inculte pour autant, au point de ne pas connaître la bibliographie de Pierre Bordage et les nombreux prix qu'il a reçus. Je rappelle qu'on lui doit entre autres : Les Guerriers du Silence (Grand prix de l'imaginaire et prix Julia Verlanger en 1994), La Citadelle Hyponéros (prix Cosmos 2000 en 1996), Wang (prix Tour Eiffel de la science-fiction) et j'en passe beaucoup d'autres… Voilà enfin mon honneur sauvé avec Abzalon. Ne connaissant pas le reste de l'œuvre de cet écrivain, il me sera difficile de faire une critique comparative avec ses autres romans. Je ne peux que vous dire que ce livre a été un vrai plaisir mais là je saute les étapes. Un court préambule sur l'histoire s'impose.
Voici l'histoire d'Abzalon et d'Ellula…
Abzalon est un criminel enfermé dans le pénitencier de Dœq. Son crime ? Être un tueur de femmes. Il aime sentir leur cervelle dégouliner sur ses mains. Qui plus est, il n'a pas un physique facile et là, c'est plutôt un euphémisme : c'est ce qu'on appellerait plutôt un monstre. Ellula, elle, ressemble plutôt à un ange. Sa beauté fait chavirer plus d'un cœur. Pourtant, elle n'a pas le droit de choisir son futur mari. Comme le veut la tradition Kropte, son père l'a promise à un vieil homme pour devenir sa énième femme. Ces deux personnes que tout oppose, vont se retrouver au sein d'un plan initié par l'église du Moncle. Avec des milliers d'autres individus, ils sont embarqués dans un vaisseau spatial pour un voyage de cent vingt ans vers une nouvelle planète habitable…
Il aurait été dommage de passer à côté…
Vous l'aurez compris dès le début, j'ai été prise dans la tourmente de ce roman au point de lire en marchant dans la rue. Certes, ce n'est pas un livre incontournable, mais Abzalon fait partie de ces romans qui vous rendent tristes à la fin, triste de l'avoir fini. Je sais, il ne faut pas que je sois trop morose puisqu'il existe une suite avec Orchéron (les deux tomes peuvent se lire indépendamment). Mais revenons à Abzalon. Les rebondissements sont loin de manquer : famine, meurtres, violence, perfidie… Tout est bon pour faire monter la pression dans ce huis clos. Il n'existe aucune échappatoire pour ces voyageurs, si ce n'est la mort.
Mais, en plus d'être un bon roman d'aventure, Abzalon est également une réflexion sur de nombreux aspects de notre société et de notre vie : une réflexion poussée sur la religion et sur ses exécutants, sur le conflit entre la machine et l'homme, sur la nature humaine et tout simplement sur la vie. Pierre Bordage nous apporte son adage : il faut vivre la vie au présent sans penser au futur, ni au passé. C'est simple mais il est vrai qu'on a tendance à l'oublier.
Voici l'histoire d'Abzalon et d'Ellula…
Abzalon est un criminel enfermé dans le pénitencier de Dœq. Son crime ? Être un tueur de femmes. Il aime sentir leur cervelle dégouliner sur ses mains. Qui plus est, il n'a pas un physique facile et là, c'est plutôt un euphémisme : c'est ce qu'on appellerait plutôt un monstre. Ellula, elle, ressemble plutôt à un ange. Sa beauté fait chavirer plus d'un cœur. Pourtant, elle n'a pas le droit de choisir son futur mari. Comme le veut la tradition Kropte, son père l'a promise à un vieil homme pour devenir sa énième femme. Ces deux personnes que tout oppose, vont se retrouver au sein d'un plan initié par l'église du Moncle. Avec des milliers d'autres individus, ils sont embarqués dans un vaisseau spatial pour un voyage de cent vingt ans vers une nouvelle planète habitable…
Il aurait été dommage de passer à côté…
Vous l'aurez compris dès le début, j'ai été prise dans la tourmente de ce roman au point de lire en marchant dans la rue. Certes, ce n'est pas un livre incontournable, mais Abzalon fait partie de ces romans qui vous rendent tristes à la fin, triste de l'avoir fini. Je sais, il ne faut pas que je sois trop morose puisqu'il existe une suite avec Orchéron (les deux tomes peuvent se lire indépendamment). Mais revenons à Abzalon. Les rebondissements sont loin de manquer : famine, meurtres, violence, perfidie… Tout est bon pour faire monter la pression dans ce huis clos. Il n'existe aucune échappatoire pour ces voyageurs, si ce n'est la mort.
Mais, en plus d'être un bon roman d'aventure, Abzalon est également une réflexion sur de nombreux aspects de notre société et de notre vie : une réflexion poussée sur la religion et sur ses exécutants, sur le conflit entre la machine et l'homme, sur la nature humaine et tout simplement sur la vie. Pierre Bordage nous apporte son adage : il faut vivre la vie au présent sans penser au futur, ni au passé. C'est simple mais il est vrai qu'on a tendance à l'oublier.