Une traduction d’un roman primé par ailleurs.

Le Bélial', dans le cadre de sa collection “Une heure-lumière”, publie une série de courts romans de SF qui datent parfois un peu mais qui n’avaient pas encore été publiés en Français. Acadie s’inscrit donc dans cet ensemble de romans one-shot d’auteurs qui, comme Dave Hutchinson, n’ont plus rien à prouver. Acadie a par ailleurs été nommé au prix locus (Prix américain récompensant les meilleurs romans de SFFF organisé par le magazine du même nom).

Situation de crise.

La Colonie en est à plus de 500 ans d’Exil loin des lois terriennes lorsqu’une sonde pénètre dans leur système et est détruite par les défenses de la Colonie. Il ne fait plus l’ombre d’un doute : la Colonie a été repérée. Dans le pire des scénarios pour ces exilés, Duke, Président contre son gré de la Colonie devra faire face à la crise et sauver ses concitoyens.  

Un one-shot percutant

Malgré un départ un peu longuet au vu du nombre de pages, j’ai fini par rentrer dans l’histoire. Ça aurait pu être un roman de SF assez banal : des parias en orbite, des génies fuyant un système trop rigide pour eux, une intrusion dans leur repère secret... Bref, rien d’incroyable. Mais j'ai complètement changé d’avis par le plot-twist final : brillant.

Je crois que le pire était peut-être d’avoir la chute sous nos yeux tout ce temps mais je peux vous l’assurer, même en vous disant cela, vous ne trouverez pas. Dommage donc qu’il ne soit pas plus attractif vers le milieu car le risque aurait été de ne pas le finir, pourtant il est court (un peu plus de 100 pages), mais il m’a un peu perdu lors de l’ellipse narrative, ce qui a un peu entaché mon plaisir. Mais avant, comme après l’ellipse, la narration est agréable et fluide et nous emmène tranquillement vers cette fin inattendue !