Nouveau roman de l’auteur espagnole Laura Gallego Garcia publié aux éditions Baam !, Ailes de feu est le premier tome d’une série qui se déroule dans un univers classique de fantasy. Son auteur s’était déjà fait remarquer avec la série Les Chroniques de la tour, chez Baam ! et le premier tome de la série Idhun, chez Bayard Jeunesse, tous des romans de fantasy destinés à la jeunesse.
Ahriel, ange protecteur de la reine du royaume de Karish
Ahriel est un ange, et chose encore plus rare, elle a été désignée par ses pairs pour protéger depuis sa naissance la jeune reine Marla afin de l’aider à prendre les meilleures décisions pour son peuple. Car sans le chaperonnage des anges, les humains ne pensent qu’à une seule chose : se faire la guerre, et voler les terres les uns des autres. C’est pourquoi un ange est placé dans chaque endroit stratégique.
On pourrait donc imaginer un royaume paisible sous la protection d’un ange surpuissant, mais il n’en est rien, des ennemis complotent contre le royaume dont Ahriel a la garde, ou du moins le croit-elle… car l’ange gardien a été trahi par quelqu’un et enfermé dans une prison dont il est impossible de sortir : la légendaire prison de Gorlian.
De bonnes idées, mais un déroulement trop attendu
Ahriel débarque donc dans la prison de Gorlian, qui s’avère être en fait bien plus que ça… c’est une sorte de monde-prison, et personne n’a jamais pu s'en évader. Les prisonniers y sont déposés et livrés à eux-mêmes, la plupart s’entretuant pour le plaisir et les autres vivant sous la coupe du roi du Marécage, se sentant plus forts avec lui, que contre lui.
La force brute est le seul moyen d’être respecté à Gorlian, et Ahriel a été préparée à beaucoup de choses sauf à ça.
On peut supposer que cette prison dont on ne sort jamais sera justement le défi d’Ahriel et qu’elle remettra en question la possibilité de s’évader, mais en réalité pas du tout. Et, chose plutôt surprenante et plaisante, la quasi-totalité du roman se déroule dans la fameuse prison magique.
Notre ange déchu va donc devoir faire ses preuves dans cette jungle où seuls les plus cruels survivent. Autant dire que ça n’est pas gagné d’avance pour Ahriel, elle qui a toujours dû protéger, et non pas attaquer. Mais elle va aussi faire des rencontres intéressantes et pas toujours foncièrement mauvaises, et partir à la découverte du monde de Gorlian.
Le plus dommage dans ce roman, c’est d’avoir utilisé son potentiel pour ne servir qu’une banale histoire d’amour. On tombe très vite dans les clichés de l’amour ultime et impossible, ruisselant de phrases-type censées êtres profondes et qui font très banales au bout du compte.
Le problème principal pour le lecteur se situe dans les personnages : attendus, sans surprises, ils font ce que l’on devine, et rien de plus.
Le second problème se situe dans la personnalité des protagonistes, ils sont tous (sauf Ahriel) soit très gentils, soit très méchants et ne présentent donc pas beaucoup de recherche. Il leur manque le côté humain, et ambigu qui les aurait rendus plus réalistes. Dommage donc, mais il est difficile d’accrocher à une histoire dont le déroulement est aussi prévisible.
Ailes de feu n’est pas un mauvais roman, loin de là, mais sa construction et ses personnages en font un livre déjà-vu, et qui n’apporte pas grand-chose une fois la lecture finie. Il se lit vite, mais ne laissera pas non plus de souvenir impérissable, vous voilà avertis. Une suite à Ailes de feu est prévue pour avril 2012 : Ailes noires.
Ahriel, ange protecteur de la reine du royaume de Karish
Ahriel est un ange, et chose encore plus rare, elle a été désignée par ses pairs pour protéger depuis sa naissance la jeune reine Marla afin de l’aider à prendre les meilleures décisions pour son peuple. Car sans le chaperonnage des anges, les humains ne pensent qu’à une seule chose : se faire la guerre, et voler les terres les uns des autres. C’est pourquoi un ange est placé dans chaque endroit stratégique.
On pourrait donc imaginer un royaume paisible sous la protection d’un ange surpuissant, mais il n’en est rien, des ennemis complotent contre le royaume dont Ahriel a la garde, ou du moins le croit-elle… car l’ange gardien a été trahi par quelqu’un et enfermé dans une prison dont il est impossible de sortir : la légendaire prison de Gorlian.
De bonnes idées, mais un déroulement trop attendu
Ahriel débarque donc dans la prison de Gorlian, qui s’avère être en fait bien plus que ça… c’est une sorte de monde-prison, et personne n’a jamais pu s'en évader. Les prisonniers y sont déposés et livrés à eux-mêmes, la plupart s’entretuant pour le plaisir et les autres vivant sous la coupe du roi du Marécage, se sentant plus forts avec lui, que contre lui.
La force brute est le seul moyen d’être respecté à Gorlian, et Ahriel a été préparée à beaucoup de choses sauf à ça.
On peut supposer que cette prison dont on ne sort jamais sera justement le défi d’Ahriel et qu’elle remettra en question la possibilité de s’évader, mais en réalité pas du tout. Et, chose plutôt surprenante et plaisante, la quasi-totalité du roman se déroule dans la fameuse prison magique.
Notre ange déchu va donc devoir faire ses preuves dans cette jungle où seuls les plus cruels survivent. Autant dire que ça n’est pas gagné d’avance pour Ahriel, elle qui a toujours dû protéger, et non pas attaquer. Mais elle va aussi faire des rencontres intéressantes et pas toujours foncièrement mauvaises, et partir à la découverte du monde de Gorlian.
Le plus dommage dans ce roman, c’est d’avoir utilisé son potentiel pour ne servir qu’une banale histoire d’amour. On tombe très vite dans les clichés de l’amour ultime et impossible, ruisselant de phrases-type censées êtres profondes et qui font très banales au bout du compte.
Le problème principal pour le lecteur se situe dans les personnages : attendus, sans surprises, ils font ce que l’on devine, et rien de plus.
Le second problème se situe dans la personnalité des protagonistes, ils sont tous (sauf Ahriel) soit très gentils, soit très méchants et ne présentent donc pas beaucoup de recherche. Il leur manque le côté humain, et ambigu qui les aurait rendus plus réalistes. Dommage donc, mais il est difficile d’accrocher à une histoire dont le déroulement est aussi prévisible.
Ailes de feu n’est pas un mauvais roman, loin de là, mais sa construction et ses personnages en font un livre déjà-vu, et qui n’apporte pas grand-chose une fois la lecture finie. Il se lit vite, mais ne laissera pas non plus de souvenir impérissable, vous voilà avertis. Une suite à Ailes de feu est prévue pour avril 2012 : Ailes noires.