Venus d'Italie, les auteurs de L'Anneau des sept Mondes ont un CV assez rempli de l'autre côté des Alpes, que ce soit en publicité, en Bande dessinée ou bien encore en Comics. Le plus connu de la bande chez nous est sans aucun doute Giovanni Gualdoni dont certains ont sans doute lu les scénarios pour Akameshi chez Soleil, Fantaghenna chez Paquet et Starlight chez Delcourt. Une bibliographie qui en fait un des chefs de file de la BD italienne en France.

Un univers s'effondre

Jeune fils de la classe dirigeante, le monde de Timo s'écroule lorsque de mystérieux agresseurs passent à l'attaque, tuant son père et tentant de lui faire subir le même sort. De justesse, il parvient à s'échapper avec l'aide d'une de ses amies. Mais l'aventure des deux adolescents ne fait que commencer. Dans un premier temps, ils doivent quitter la ville de Boréal passée aux mains de l'ennemi. De son côté Leponte, l'ancien bras droit de son père parvient lui aussi à s'enfuir et par donner l'alerte dans tout le royaume.

Plutôt positif.

Si le premier tome n'était qu'une mise en place assez obscure de la série, on commence à y voir un peu plus clair dans ce deuxième tome. Et du coup sa lecture n'en est que plus agréable. On se laisse assez facilement happé par ce récit aux multiples personnages. L'intrigue est d'ailleurs étonnament riche pour une BD de 48 pages. Tant mieux. Quant aux dessins, s'ils ont gardé leurs rondeurs du premier tome, ils semblent s'être quelque peu affinés. Surtout, les couleurs sont désormais plus marquées, rendant là aussi la lecture plus agréable. Bref en résumé, la série prend son envol avec ce deuxième tome et devient véritablement interessante. Affaire à suivre.