Inutile de chercher des informations sur Véronique Bacci. Celle-ci signe avec Alteha son tout premier roman chez un éditeur dont elle est également présidente et responsable éditoriale. Voilà qui fleure bon l’auto-édition. A part ça, la nouvelle venue reste un petit mystère. Nul doute que nous en saurons un peu plus si elle persiste dans l’écriture.

Vengeance quand tu nous tiens.

Avec ce premier roman, Véronique Bacci nous emmène dans un univers de fantasy plutôt musclé. Son héroïne Altéha n’est autre qu’une guerrière particulièrement douée pour tuer ses semblables. Une combattante animée par la haine et la vengeance. Elle veut tenter à tout prix de retrouver son amie Cataro, prisonnière du despotique Erimas, le roi d’Erialord. Pour se faire et trouver sa route, elle force l’homme de main qui a servi à l’enlèvement à la conduire jusqu’à Erimas… Une quête et un parcours semés d’embûches.

Du bon et du moins bon

Alteha est un premier roman avec les défauts et les qualités qui parfois apparaissent dans ce genre d’ouvrage. Parmi ses atouts une belle envie et des moments plutôt épiques. Avec en prime quelques bonnes surprises dans le déroulement de l’intrigue. Parmi les moins une tendance au mièvre et des maladresses dans l’écriture et dans l’intrigue. On sent que Véronique Bacci ne s’est pas encore complètement défaite de ses influences et qu’elle manque encore un peu d’expérience. Le résultat est donc un peu décevant, même s’il comporte de belles promesses. Inutile d’être trop dur. Ce premier livre est un premier essai. Il doit la pousser à persévérer pour trouver sa voie et sa plume.