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Ambrosia

Marc Moreno (Dessinateur, Coloriste), Eric Corbeyran (Scénariste)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : 
Date de parution : 30/11/2001  -  bd
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Ambrosia

Avant même sa sortie, Le Régulateur avait commencé à faire du bruit. Sa prépublication dans le mensuel Pavillon Rouge avait mis l'eau à la bouche de nombreux lecteurs. Il faut dire que ses tons violets et son ambiance Steampunk dénotent fortement avec la production classique. A travers ses planches on sent la richesse d'un univers un peu à part. C'était sans doute l'objectif de Corbeyran et Moreno. Le premier est le scénariste de l'album. Depuis ses débuts en 1990, on lui doit notamment Le Chant des Stryges avec Guérineau, Le Fond du Monde avec Falque et Kid Korrigan avec Laurent Deneuve Lejonc. Il a aussi participé aux albums collectifs : Paroles de Taulards et Paroles de Taule. C'est dire s'il est souvent là où on ne l'attend pas. A l'occasion d'une dédicace, il rencontre Marc Moréno. L'homme possède un bon coup de crayon et travaille alors dans le jeu vidéo. Le courant passe et finit par aboutir au Régulateur, le premier tome de la série Ambrosia.

Un tueur qui cache un bien lourd secret

Dans un univers Steampunk (une sorte de monde à la Jules Verne ou le futur rencontrerait les plus folles avancées du XIXème siècle) Aristide est un tueur à gage froid et inflexible. La rigidité de son masque se craquèle lorsque qu'on lui propose d'abattre une jeune femme qui se révèle être comme lui une tueuse sans aucun remord. Problème, celle-ci fait remonter en lui des images de son enfance qu'il aurait préféré oublier. Qui effectivement aimerait se souvenir avoir passé une bonne partie de sa vie dans un asile à cause d'une déformation mystérieuse à sa naissance ? Mais ses employeurs sauront le convaincre. Et dans ce monde où la violence est quotidienne, le combat entre ces deux spécialistes du meurtre promet d'être grandiose.

Une réussite.

N'y allons pas par quatre chemins, Le Régulateur est une réussite. Les décors Steampunk sont aussi envoûtants que la personnalité du héros est attachante. Personnage torturé par un secret bien lourd à porter, Moréno et Corbeyran nous font poirauter avant de nous laisser entrevoir la vérité. Bref, on se laisse facilement prendre par l'histoire. On n'en demande pas plus. Un bon moment de plaisir en perspective.

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