Guy Gavriel Kay est un auteur canadien né en 1954 qui a publié de nombreux romans de fantasy. On peut citer notamment Les Chemins de Sarance et Les Lions d'Al-Rassan, dont l’action se déroule dans des univers qui se rapprochent de l’Empire byzantin pour le premier, et de l’Espagne médiévale pour le second. Il est également le créateur de la série La Tapisserie de Fionavar, qui est sans doute la plus connue en France. Son dernier roman, Ysabel, dont l’action se déroule en Provence, a été publié en anglais au début de l’année 2007.
La péninsule de la Palme est tombée
Divisée en neuf duchés en constante rivalité, la Palme est tombée aux mains de Brandin d’Ygrath et d’Alberico de Barbadior, qui se la sont partagés. Mais, alors qu’Alberico se contente d’engranger les impôts de son nouveau royaume, Brandin d’Ygrath est à Tigane pour une toute autre raison. Il est là par vengeance, pour détruire totalement la province de Tigane, dont le peuple a tué son fils, de manière à ce que nul ne puisse plus prononcer son nom ou se souvenir de ce qu’il s’y est passé.
Près de vingt ans après la chute de la péninsule, le prince Alessan, héritier de Tigane, se dresse avec quelques compagnons et entreprend de renverser le pouvoir des deux tyrans pour restaurer la Palme. Pour ce faire, le groupe se lance, sous la couverture d’artistes ambulants et de marchands, dans des opérations de sabotage dans tout le territoire.
Un roman évocateur
L’auteur nous entraîne dans un monde fortement inspiré de l’Italie de la Renaissance, et dont les détails sont très fouillés, des rites religieux aux descriptions de paysages, des instants de la vie quotidienne aux rigidités de la vie de cour. L’intrigue prend son temps pour avancer, mais cela permet de mieux s’imprégner de l’atmosphère du roman, d’autant que celui-ci s’attache à plusieurs personnages, indépendants les uns des autres.
Lectures multiples
Au-delà d’un simple roman de fantasy sur le thème de la reconquête d’un territoire, Guy Gavriel Kay nous propose une réflexion sur la perte d’identité dans un pays vaincu et la lutte pour la préservation d’une culture et d’un mode de vie. Il mène en parallèle une réflexion politique en lien avec les notions de conquête – comment gérer une terre conquise – et celle de « libération » – l’union fait la force.
Il s'agit d'un roman captivant, qui mêle habilement politique, histoire et fantasy "légère" car peu présente.
Divisée en neuf duchés en constante rivalité, la Palme est tombée aux mains de Brandin d’Ygrath et d’Alberico de Barbadior, qui se la sont partagés. Mais, alors qu’Alberico se contente d’engranger les impôts de son nouveau royaume, Brandin d’Ygrath est à Tigane pour une toute autre raison. Il est là par vengeance, pour détruire totalement la province de Tigane, dont le peuple a tué son fils, de manière à ce que nul ne puisse plus prononcer son nom ou se souvenir de ce qu’il s’y est passé.
Près de vingt ans après la chute de la péninsule, le prince Alessan, héritier de Tigane, se dresse avec quelques compagnons et entreprend de renverser le pouvoir des deux tyrans pour restaurer la Palme. Pour ce faire, le groupe se lance, sous la couverture d’artistes ambulants et de marchands, dans des opérations de sabotage dans tout le territoire.
Un roman évocateur
L’auteur nous entraîne dans un monde fortement inspiré de l’Italie de la Renaissance, et dont les détails sont très fouillés, des rites religieux aux descriptions de paysages, des instants de la vie quotidienne aux rigidités de la vie de cour. L’intrigue prend son temps pour avancer, mais cela permet de mieux s’imprégner de l’atmosphère du roman, d’autant que celui-ci s’attache à plusieurs personnages, indépendants les uns des autres.
Lectures multiples
Au-delà d’un simple roman de fantasy sur le thème de la reconquête d’un territoire, Guy Gavriel Kay nous propose une réflexion sur la perte d’identité dans un pays vaincu et la lutte pour la préservation d’une culture et d’un mode de vie. Il mène en parallèle une réflexion politique en lien avec les notions de conquête – comment gérer une terre conquise – et celle de « libération » – l’union fait la force.
Il s'agit d'un roman captivant, qui mêle habilement politique, histoire et fantasy "légère" car peu présente.