Leo est arrivé en France voici presque trente ans, pour dessiner. Il est connu en particulier pour sa série des Mondes d'Aldébaran qui compte déjà trois cycles, démontrant ainsi ses qualités de scénariste.
Rodolphe est scénariste depuis longtemps. On lui doit entre autres L'Autre Monde, Cliff Burton et Le Centaure mécanique. Il a scénarisé Kenya, dessiné par Leo.
Plus jeune, Bertrand Marchal a déjà dessiné sur des scénarios de Rodolphe (Le Village et Frontière).
Une Afrique mystérieuse et dangereuse
Nous sommes peu après la fin de la Seconde Guerre Mondiale. En Namibie, des journalistes venus faire un papier sur les cultures de maïs font d'étranges découvertes. En effet, d'énormes larves décorent les cultures. Toutefois, le plus surprenant est la personne qu'ils arrivent à photographier à son insu... un dignitaire nazi censé être mort depuis plusieurs années !
Envoyée pour enquêter, Kathy Austin plonge dans un monde dur, désagréable et hostile. Cela ne tient d'abord qu'à son contact, trop machiste et grossier pour être sympathique. Mais plus l'agent avance dans ses recherches, plus tout se complique. Entre la mort qui frappe, des rencontres étonnantes et des insectes au comportement dangereux, tout s'accélère jusqu'à tomber dans le fantastique.
On dirait vraiment du Leo...
Pris individuellement, cet album est plus que correct. Les dessins de Marchal rappellent ceux de Leo et nous plongent dans une Afrique que nous n'avons pas l'habitude de voir, loin des clichés et des cartes postales. La Namibie est ici un pays vivant, aux champs cultivés et aux villes bien bâties. L'histoire aussi se tient bien, faisant monter – un peu trop lentement – la pression fantastique sur l'aventure.
Mais... pour le lecteur qui connaît déjà l'univers des bandes dessinées de Leo et Rodolphe, tout cela sonne comme un écho, un clone des ouvrages précédents. Il y a peu de nouveautés, le lecteur retrouve une héroïne volontaire, des hommes acariâtres et machistes et du matériel parfaitement dessiné. On y trouve aussi, évidemment, un mystérieux mystère dans lequel trempent des animaux inconnus et effrayants, capables de s'assembler en formes tout aussi vagues qu'esthétiques pour ajouter à l'angoisse des héros.
Toutefois, ceci est le premier volet d'un nouveau cycle. Alors, espérons être plus surpris par la suite des aventures de Kathy Austin.
Rodolphe est scénariste depuis longtemps. On lui doit entre autres L'Autre Monde, Cliff Burton et Le Centaure mécanique. Il a scénarisé Kenya, dessiné par Leo.
Plus jeune, Bertrand Marchal a déjà dessiné sur des scénarios de Rodolphe (Le Village et Frontière).
Une Afrique mystérieuse et dangereuse
Nous sommes peu après la fin de la Seconde Guerre Mondiale. En Namibie, des journalistes venus faire un papier sur les cultures de maïs font d'étranges découvertes. En effet, d'énormes larves décorent les cultures. Toutefois, le plus surprenant est la personne qu'ils arrivent à photographier à son insu... un dignitaire nazi censé être mort depuis plusieurs années !
Envoyée pour enquêter, Kathy Austin plonge dans un monde dur, désagréable et hostile. Cela ne tient d'abord qu'à son contact, trop machiste et grossier pour être sympathique. Mais plus l'agent avance dans ses recherches, plus tout se complique. Entre la mort qui frappe, des rencontres étonnantes et des insectes au comportement dangereux, tout s'accélère jusqu'à tomber dans le fantastique.
On dirait vraiment du Leo...
Pris individuellement, cet album est plus que correct. Les dessins de Marchal rappellent ceux de Leo et nous plongent dans une Afrique que nous n'avons pas l'habitude de voir, loin des clichés et des cartes postales. La Namibie est ici un pays vivant, aux champs cultivés et aux villes bien bâties. L'histoire aussi se tient bien, faisant monter – un peu trop lentement – la pression fantastique sur l'aventure.
Mais... pour le lecteur qui connaît déjà l'univers des bandes dessinées de Leo et Rodolphe, tout cela sonne comme un écho, un clone des ouvrages précédents. Il y a peu de nouveautés, le lecteur retrouve une héroïne volontaire, des hommes acariâtres et machistes et du matériel parfaitement dessiné. On y trouve aussi, évidemment, un mystérieux mystère dans lequel trempent des animaux inconnus et effrayants, capables de s'assembler en formes tout aussi vagues qu'esthétiques pour ajouter à l'angoisse des héros.
Toutefois, ceci est le premier volet d'un nouveau cycle. Alors, espérons être plus surpris par la suite des aventures de Kathy Austin.