Gail Carriger est une auteure américaine qui s'est fait connaître avec sa série fantastique en cinq tomes, Le Protectorat de l’Ombrelle. Artifices & Arbalètes est le quatrième et ultime tome de la série Le Pensionnat de Mlle Géraldine, qui se déroule dans le même univers mais quelques dizaines d'années en amont.
Dernière année au sein du dirigeable de Mlle Géraldine.
Sophronia Temminick est en dernière année au pensionnat de Mlle Géraldine pour jeunes dames de qualité. Les choses ont quelque peu changé depuis son entrée dans cette école d'espionnage, notamment depuis le départ de Sideag et Savon. Mais cela n'empêche pas la demoiselle de garder les Vinaigriers à l’œil. L'ennui c'est qu'elle ne sait pas vers qui se tourner quand il s’agit d'alerter sur un possible complot visant Londres. Le bourru Dewan ? L'excentrique Lord Akeldama ? Ses curieux professeurs ?
Dans le doute, autant prendre soi-même les choses en main !
Vacances à Londres, thé du Nouvel An et mécaniques en péril.
Rien n'est jamais simple pour Sophronia et maintenant qu'elle a choisi son camp, elle a moins de ressources qu’auparavant. Cela ne l'empêche pas de mener l'enquête sur les (mauvaises) intentions des Vinaigriers, qu'elle soit en dirigeable, en plein shopping ou à un dîner mondain.
Finis les flirts anodins avec Felix Mersey pour récupérer quelques éléments d'un battement de cils, c'est en empruntant aux personnalités des autres (notamment de la très effacée Agatha) et en furetant qu'elle s'informe des situations en cours.
Utilisant ce qui a fait l'efficacité des précédents tomes, Gail Carriger casse l'ennui d'un huis clos au sein du dirigeable par des excursions à Londres ou à l'école Bunson. Le lecteur n'a donc pas le temps de s'ennuyer en suivant les péripéties de Sophronia.
Gail Carriger offre une bonne fin à sa série et construit des ponts vers ses autres romans.
Dans le tome 3, Jupons & Poisons, le lecteur pouvait suivre une Sophronia en train de grandir et de mûrir. Dans ce dernier tome, la jeune espionne devient une dame et surtout une espionne aguerrie. Si cela la rend efficace dans ses missions, cela l'amène également à se heurter à sa propre méfiance envers les autres. Sur qui peut-elle vraiment compter ?
Par ailleurs, la très indépendante Sophronia doit s'habituer à répondre aux ordres de son futur employeur, ce qui la ramène à ses propres responsabilités.
Certains personnages d'arrière-plan prennent un peu plus de relief. Agatha qui était relativement invisible pendant les trois premiers tomes prend une importance inattendue, notamment grâce à l'absence de Sideag. Par ailleurs, la cruelle Preshea ne serait peut-être pas si superficielle qu'elle en a l'air. Enfin, c'est avec un certain plaisir que l'on retrouve la détestable Monique de Pelouse, dans un autre rôle que celui de rivale récurrente de Mlle Temminick.
Une note plaisante pour ceux qui ont lu la série Le Protectorat de l'Ombrelle, certains personnages apparaissent furtivement dans Artifices & Arbalètes et quelques répliques permettent de faire le lien avec les aventures d'Alexia Tarabotti. Une bonne façon de donner envie de se replonger dans cette série, ou tout simplement d'intriguer de nouveaux lecteurs.
Avec ce dernier tome du Pensionnat de Mlle Géraldine, Gail Carriger a su terminer sa série sans la faire durer inutilement et permet à Mlle Temminick d'entamer sa future vie d'espionne avec beaucoup de panache.
Pour ceux qui ne se lasseraient pas du monde créé par l'auteur, sachez que des séries et nouvelles encore inédites en France sont en cours de parution aux États-Unis. Le premier tome mettant en scène la fille d'Alexia Tarabotti, Prudence, sortira en France en octobre 2016 tandis qu'une nouvelle prenant Preshea Buss comme personnage principal est parue au début du mois de juillet aux États-Unis (Poison or Protect).
Dernière année au sein du dirigeable de Mlle Géraldine.
Sophronia Temminick est en dernière année au pensionnat de Mlle Géraldine pour jeunes dames de qualité. Les choses ont quelque peu changé depuis son entrée dans cette école d'espionnage, notamment depuis le départ de Sideag et Savon. Mais cela n'empêche pas la demoiselle de garder les Vinaigriers à l’œil. L'ennui c'est qu'elle ne sait pas vers qui se tourner quand il s’agit d'alerter sur un possible complot visant Londres. Le bourru Dewan ? L'excentrique Lord Akeldama ? Ses curieux professeurs ?
Dans le doute, autant prendre soi-même les choses en main !
Vacances à Londres, thé du Nouvel An et mécaniques en péril.
Rien n'est jamais simple pour Sophronia et maintenant qu'elle a choisi son camp, elle a moins de ressources qu’auparavant. Cela ne l'empêche pas de mener l'enquête sur les (mauvaises) intentions des Vinaigriers, qu'elle soit en dirigeable, en plein shopping ou à un dîner mondain.
Finis les flirts anodins avec Felix Mersey pour récupérer quelques éléments d'un battement de cils, c'est en empruntant aux personnalités des autres (notamment de la très effacée Agatha) et en furetant qu'elle s'informe des situations en cours.
Utilisant ce qui a fait l'efficacité des précédents tomes, Gail Carriger casse l'ennui d'un huis clos au sein du dirigeable par des excursions à Londres ou à l'école Bunson. Le lecteur n'a donc pas le temps de s'ennuyer en suivant les péripéties de Sophronia.
Gail Carriger offre une bonne fin à sa série et construit des ponts vers ses autres romans.
Dans le tome 3, Jupons & Poisons, le lecteur pouvait suivre une Sophronia en train de grandir et de mûrir. Dans ce dernier tome, la jeune espionne devient une dame et surtout une espionne aguerrie. Si cela la rend efficace dans ses missions, cela l'amène également à se heurter à sa propre méfiance envers les autres. Sur qui peut-elle vraiment compter ?
Par ailleurs, la très indépendante Sophronia doit s'habituer à répondre aux ordres de son futur employeur, ce qui la ramène à ses propres responsabilités.
Certains personnages d'arrière-plan prennent un peu plus de relief. Agatha qui était relativement invisible pendant les trois premiers tomes prend une importance inattendue, notamment grâce à l'absence de Sideag. Par ailleurs, la cruelle Preshea ne serait peut-être pas si superficielle qu'elle en a l'air. Enfin, c'est avec un certain plaisir que l'on retrouve la détestable Monique de Pelouse, dans un autre rôle que celui de rivale récurrente de Mlle Temminick.
Une note plaisante pour ceux qui ont lu la série Le Protectorat de l'Ombrelle, certains personnages apparaissent furtivement dans Artifices & Arbalètes et quelques répliques permettent de faire le lien avec les aventures d'Alexia Tarabotti. Une bonne façon de donner envie de se replonger dans cette série, ou tout simplement d'intriguer de nouveaux lecteurs.
Avec ce dernier tome du Pensionnat de Mlle Géraldine, Gail Carriger a su terminer sa série sans la faire durer inutilement et permet à Mlle Temminick d'entamer sa future vie d'espionne avec beaucoup de panache.
Pour ceux qui ne se lasseraient pas du monde créé par l'auteur, sachez que des séries et nouvelles encore inédites en France sont en cours de parution aux États-Unis. Le premier tome mettant en scène la fille d'Alexia Tarabotti, Prudence, sortira en France en octobre 2016 tandis qu'une nouvelle prenant Preshea Buss comme personnage principal est parue au début du mois de juillet aux États-Unis (Poison or Protect).