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Atlantis

Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : 
Date de parution : 31/10/2008  -  bd
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Atlantis

Christophe Bec est un scénariste et dessinateur issu de l'école de bande dessinée d'Angoulême. Il commence sa carrière en 1990 et sa première BD, Zéro absolu, paraît en 1997. Depuis, il a participé à de nombreux projets, notamment Bunker, Carthago, Pandemonium ou Sanctuaire.

13:13, l'heure fatidique

Le 22 septembre 2019, à treize heures treize, toutes les montres, toutes les horloges, partout sur la planète, s'arrêtent. Ce phénomène est-il explicable par la science ou est-il d'origine divine ? La situation est inquiétante, car l'arrêt du temps se reproduit chaque jour. De plus, il est accompagné d'étranges apparitions... et de catastrophes.

Un album qui laisse dubitatif

Le synopsis d'Atlantis, qui révèle peu de choses du contenu de l'album, intrigue et est un argument à lui seul pour le découvrir. Mais ce qui peut décider le lecteur à s'emparer de cette bande dessinée sont les dessins magnifiques de Christophe Bec. S'ils ne brillent pas par l'impression de mouvement qu'ils dégagent, les dessins de Bec sont d'une précision et d'un réalisme fascinants. La spécialité de l'auteur d'Atlantis est indéniablement les personnages et leurs visages, et à mon avis c'est un des meilleurs dessinateurs actuels sur ce point.
Le tout est mis en couleurs par Sébastien Gérard, qui effectue un travail magnifique sur les jeux de lumière, les cieux nuageux ou la semi-pénombre des salles de commande de la NASA.

Prométhée est le nom de la série dont Atlantis est le premier tome. C'est aussi celui du dieu grec qui vola le feu à Zeus pour le donner aux hommes. C'est également lui qui finit attaché à une montagne et doit se faire manger le foie chaque jour par un rapace, jusqu'à la fin des temps.
Le rapport avec le phénomène qui se produit à treize heures treize un beau jour de septembre, ce n'est pas dans Atlantis que nous le découvrons. Car cet album, comme c'est souvent le cas pour un premier tome d'une série de bande dessinée, a surtout pour rôle de présenter l'ambiance, la situation, les lieux et les personnages. On découvre donc presque à chaque planche un nouvel endroit et un nouveau protagoniste, confronté régulièrement à ces événements étranges qui bouleversent le monde.
On étouffe un peu. Il y a beaucoup de dialogues, beaucoup de dates, beaucoup d'informations fournies au lecteur. Et il n'y a surtout aucune réponse, seulement toujours plus de questions de planche en planche. C'est un peu décevant, mais Bec atteint son objectif : donner envie de lire l'album suivant de la série. Toutefois, on espère avoir quelques réponses, et non encore plus de questions dans le tome deux, Blue Beam Project.

Atlantis n'est peut-être pas la meilleure bande dessinée sortie ces derniers temps, mais elle a d'indéniables qualités artistiques et un scénario prometteur.
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