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Au cinéma cette semaine
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Au cinéma cette semaine

Iron man 3
 
Tony Stark, l’industriel flamboyant qui est aussi Iron Man, est confronté cette fois à un ennemi qui va détruire son univers personnel. Alors qu’il se jette dans la bataille, Stark va enfin découvrir la réponse à la question qui le hante secrètement depuis si longtemps : est-ce l’homme qui fait le costume ou bien le costume qui fait l’homme ?
 
Bande-annonce :
 
LE JOURNAL DU GEEK : « Iron Man 3 est assurément un bon film, maîtrisé de bout en bout, drôle, mais souvent déroutant. Un film à part dans l’univers Marvel, intimiste, drôle et pourtant épique. »
SCI-FI UNIVERSE : « Si Iron Man 3 reste tout de même plaisant, ce troisième volet - faussement - en solo de Tony Stark manque parfois de rythme. Ensuite, le film de Shane Black prend aussi le risque de se mettre à dos quelques fans des comics de par des libertés prises qui sont loin d'être légères. »
PREMIÈRE : « Tout est là, sans jamais parasiter les intentions blockbuster d’un mastodonte à 200 millions de dollars, mais en lui donnant ce que le plus gros budget du monde ne peut acheter : une âme. »
EXCESSIF/TF1 : « Sur un ton à la fois sombre et enjoué, ces nouvelles mésaventures de "Iron Man" questionnent l'identité et la schizophrénie du super-héros, sondent son humanité (que vaut-il réellement derrière son armure chromé?), s'intéressent au fond plus à Tony Stark qu'à Iron Man, et donnent finalement à réfléchir sur l'être et le paraître. »
LES INROCKUPTIBLES : « Surprise : la troisième aventure de la carcasse high-tech est aussi la plus trépidante et la plus drôle. »
LE MONDE : « Iron Man 3, par ailleurs, n'en survole pas moins une forme amusante de réflexion sur le sort contemporain des personnages de cinéma. »
 
 
 
L’écume des jours
 
L’histoire surréelle et poétique d’un jeune homme idéaliste et inventif, Colin, qui rencontre Chloé. Leur mariage idyllique tourne à l’amertume quand Chloé tombe malade d’un nénuphar qui grandit dans son poumon. Pour payer ses soins, dans un Paris fantasmatique, Colin doit travailler dans des conditions de plus en plus absurdes, pendant qu’autour d’eux leur appartement se dégrade et que leur groupe d’amis se délite.
 
Bande-annonce : 
 
FILMOSPHERE : « si la fantaisie est bien là, et l’humour également, le film développe une sensation d’oppression et une noirceur extrêmement désagréables. On ne pleure pas devant L’écume des jours, on en sort le cœur asséché, et en partie broyé. »
MAD MOVIES : « Embourbé dans une poésie forcée, un mauvais goût assumé et des effets des style trop ostentatoires pour être honnêtes, L’Écume des jours n’affiche strictement aucune affection vis-à-vis de ses personnages. »
PREMIÈRE : « Sans rien retrancher à Vian (le « pianocktail » et Jean-Sol Partre sont bien là), Gondry impose son imaginaire au matériau d’origine. Pas au forceps, pas pour faire son intéressant ni pour tordre la commande, mais bien pour redonner une pertinence poétique et une urgence émotionnelle à une histoire qui, à force d’avoir été adorée par tout le monde, prenait le risque de ne plus toucher personne. L’opération était délicate. La greffe est très réussie. »
EXCESSIF/TF1 : « Suffisamment d'éclats de cinéma pour compenser le manque d'unité. »
LES INROCKUPTIBLES : « L’orgie visuelle déployée par Michel Gondry n’est pas une écume mais une vague qui engloutit tout (acteurs, personnages, émotions, spectateurs…) et nous laisse sur le sable, étourdi et hagard. »
LIBÉRATION : « Michel Gondry ne peut jamais surmonter l’écueil d’un casting problématique. Qui, à quel moment, a décidé d’embaucher Romain Duris, Audrey Tautou, Omar Sy, Gad Elmaleh, Alain Chabat ou Philippe Torreton, sans jamais tirer la sonnette d’alarme du plateau-repas indigeste ? » 
 
 
 
The land of hope
 
Un tremblement de terre frappe le Japon, entraînant l'explosion d'une centrale nucléaire.
Dans un village proche de la catastrophe, les autorités tracent un périmètre de sécurité avec une bande jaune qui coupe en deux la localité. Une sorte de ligne de démarcation absurde, entre danger bien réel et sécurité toute théorique.
Au sein de la famille Ono, les parents, âgés, choisissent de rester. Leur fils et son épouse acceptent d'être évacués pour fuir la radioactivité…
 
Bande-annonce : 
 
BRAIN DAMAGED : « The Land of Hope est un bon film qui traite d’un sujet difficile et malheureusement se perd parfois dans une narration longue et limite ennuyante. »
FILMOSPHERE : « Une fable d’une tristesse infini sur un monde qui s’écroule, dont les accents dans le final ne sont pas si éloignés de ceux de Melancholia »
PREMIÈRE : « Tel un peintre, Sono Sion compose ses plans pour capter les éruptions de vie et de joie dans un pays dévasté. »
EXCESSIF/TF1 : « The Land of Hope est, comme son titre l'affirme, un film de lumière mû par l'inquiétude et l'élan vital. »
LES INROCKUPTIBLES : « Une chronique post-Fukushima sensible, pédagogique et parfois drôle. »
CRITIKAT : « Contre les images télévisuelles, présentées comme de scandaleuses mystifications, Sono affirme une fois de plus la capacité du cinéma à faire voir le monde tout en s’affranchissant du réalisme. »
 
Sylvain Fontaine

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