Né en 1971, Stéphane Louis est un autodidacte du dessin. Après avoir participé à différents fanzines de BD, il intègre l’Education nationale avant de démissionner au bout de huit ans pour aller travailler dans des agences de communication. Le dessin l’ayant rattrapé, le voici maintenant dans une nouvelle aventure avec Tessa, Agent Intergalactique, sa première série. A ses côtés, on retrouve Nicolas Mitric que l’on connaît essentiellement pour Arkeod, La Voie du silence, Anatole et Compagnie et surtout Kookaburra Universe.

Tessa et son amoureux

Jeune adolescente un rien remuante, Tessa se retrouve une nouvelle fois embarquée dans une drôle d’aventure. Elle découvre une énigmatique machine dans la cave de son voisin qui l’envoie dans une cité pour le moins étrange. Les mœurs, les gens et même l’atmosphère sont différents. Et pour compliquer les choses, un jeune homme tombe fou amoureux d’elle et la demande en mariage...

Fraîcheur et qualité

Ce troisième tome de Tessa, Agent Intergalactique est un petit bonheur de fraîcheur. Drôle, remuante et insolente, le personnage de Tessa est une adolescente attachante par ses angoisses et son caractère. Elle bénéficie en plus d’un bon scénario où les rebondissements succèdent aux surprises. C’en est une très bonne pour nous. D’autant plus que les dessins de Stéphane Louis sont bluffants de qualité dans des décors et des couleurs qui ressortent très, très bien. Et au final, parce que graphiquement c’est de qualité, parce que le scénario nous a surpris, on est plutôt positif sur ce troisième tome et sur l’avenir de la série. Tessa, Agent Intergalactique est une bonne pioche qui vous permettra de passer un bon moment. Ce serait dommage de s’en priver.