L'auteur
Christophe Léon est né à Alger en 1959. Il a écrit plus d’une trentaine de romans jeunesse, dont plusieurs sont traduits à l’étranger. Il a reçu de nombreux prix. Il est très connu dans la monde de la littérature jeunesse en France.
Il écrit souvent des histoires au sujet des menaces sur l’environnement, des dangers de l’économie et de la mondialisation.
L'histoire
Ce petit recueil contient trois fables d’aujourd’hui.
La première, Blattaria, est l’histoire d’un père et de son fils qui chassent des cafards, mais le père et le fils n’ont pas le même point de vue sur les cafards…
Dans la seconde, De père en fils, on suit une classe qui visite une drôle de ferme et un drôle d’abattoir…
La troisième fable, Tercio 3, raconte l’histoire d’un jeune étudiant en finance qui va découvrir son premier emploi dans une société financière étrange…
Mon avis
J’ai plutôt bien aimé ce petit recueil de 70 pages. Les nouvelles sont un peu « méchantes », mais elles sont quand même drôles finalement. C’est de l’humour noir.
J’ai préféré la seconde, la plus cruelle, car elle est plus facile à comprendre que les autres et l’idée est bonne, même si elle n’est pas si originale que ça, surtout à la fin. Elle dit beaucoup de choses sur la façon dont on se comporte avec les animaux.
Dans la première histoire, on met du temps à comprendre pourquoi le fils en veut tant aux cafards… Mais j’y suis arrivé en relisant l’histoire.
Dans la troisième, je n’ai pas tout compris, notamment le CAC 40, mais je sais maintenant ce que c’est : c’est l’indice de la Bourse de Paris. Les « traders » qui travaillent sur les marchés et essaient de vendre les actions plus chères sont hypnotisés par le CAC 40. Mais pas forcément dans le bon sens…
Le livre s’appelle Bêtes de pensée, ce qui peut vouloir dire plusieurs choses comme « Très doués pour la pensée », « Qui pensent comme des bêtes », « Qui pensent aux bêtes », « Qui sont bêtes quand ils pensent », « Qui ont besoin d’un ‘pense-bêtes » », etc. C’est un peu tout ça qui est décrit dans ces nouvelles.