Né à Strasbourg en 1941, Jean-Pierre Hubert a transmis sa passion du langage et des histoires à de nombreuses générations de collégiens auxquels il enseignait les lettres. Il a donc mené de front pendant longtemps son métier de professeur et sa carrière d’auteur. Le Champ du rêveur lui a valu le Grand Prix de la Science Fiction Française et le Prix Rosny aîné lui a été décerné à 2 reprises.
Passionné et doté d’une imagination inépuisable, en plus de la vingtaine de romans et de la cinquantaine de nouvelles, il a écrit des scénarios et des textes pour des spectacles. En 1997, il se lance dans la littérature jeunesse et publie notamment plusieurs romans poignants bien que lucides voire pessimistes dans la collection Autres Mondes.
Danseur chevronné et musicien confirmé (accordéon diatonique, de l'épinette des Vosges et de la flûte à bec) , il avait rendu un bel hommage à la musique avec l’ouvrage Les Sonneurs noirs.
Chacun de ses textes exaltait la passion et le combat pour la liberté. La SF française perd un grand styliste, et toute la communauté des vivants un grand monsieur.
La chronique de 16h16 !