- le  

Biomega, tome 5

Tsutomu Nihei ( Auteur), Olivier Neimari (Traducteur)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Japonais
Aux éditions : 
Date de parution : 31/03/2010  -  bd
voir l'oeuvre
Commenter

Biomega, tome 5

Tsutomu Nihei est né en 1971 au Japon, dans la préfecture de Fukushima. Après des études en architecture aux États-Unis, il retourne au Japon et décide de devenir mangaka. Il fait ses débuts en tant qu’assistant de Tsutomu Takahashi pour le magazine Afternoon, de l’éditeur Kodansha. Il propose ensuite son propre titre, Blame !, où l’on peut voir ses diverses influences à l’œuvre. Tsutomu Nihei s’inspire ainsi d’auteurs tels que Gibson ou Sterling, orientant ses histoires vers le cyberpunk. Biomega ne fait pas exception à la règle et propose une histoire complexe dans son genre de prédilection.

Un autre monde

Pour mener à bien son projet d’amélioration de l’espèce humaine, le DRF (fondation pour la protection de l’héritage culturel), répand à la surface de la terre le N5S, un virus ramené de Mars qui transforme les humains en drones. Notre planète se retrouve alors couverte de morts-vivants.

Pour la seconde étape de son plan, Nyaldee, la chef du DRF, doit féconder un polymère avec une personne immunisée contre le virus, afin de donner naissance à une nouvelle espèce vivante. Cette personne pourrait être la jeune Ion Green. Travaillant pour la Toa Industries, l’agent Zoichi Kanoe et l’A.I. Fuyu partent à sa recherche pour la protéger du DRF. Mais Ion Green entre malgré cela en contact avec le polymère, produisant en un instant une masse gigantesque et longiligne. Zoichi et Fuyu, qui se retrouvent seuls dans un environnement désert, en parcourent plusieurs zones avant de trouver des êtres vivants à l’apparence humaine, attaqués par des soldats du DRF…

Une série étonnante

L’auteur décrit un monde de type post-apocalyptique assez original visuellement : l’univers s’est développé dans une direction inattendue, et le lecteur le découvre en même temps que le héros, ce qui est parfois déstabilisant et laisse de nombreuses interrogations en suspens. Le graphisme est dans la continuité, avec des décors qui allient éléments mécaniques et organiques, et une mise en scène efficace.

On peut dire que la série entre dans un nouveau chapitre, avec l’arrivée de nouveaux personnages. Mais le schéma est le même qu’au début : le héros se retrouve à veiller sur quelqu’un, afin de contrarier les projets de l’organisation concurrente, le DRF. Certains personnages apparaissent sans que l’on sache rien sur eux, et on attend la suite avec curiosité, en espérant que l’auteur de Blame ! parvienne à garder son fil conducteur.

On se perd un peu dans cette nouvelle partie de la série, mais celle-ci laisse augurer des développements intéressants.

Genres / Mots-clés

Partager cet article

Qu'en pensez-vous ?