Blade Runner avait déjà été publié en 1985, par le même éditeur. Ce n'était pas sa première parution. En 1979, Lattes présentait " Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ", traduction du titre original, aimé et reconnu des fans Do androids dream of electric sheep. Trois ans après la mort de Philip K. Dick, trois ans après la sortie du film qui a fait connaître Dick auprès du grand public…
Cette réédition sous le titre qui a été prêté au film n'est pas un hasard, puisqu'elle suit de près la sortie de Minority Report et une redécouverte de Dick, par une autre génération.
Philip K. Dick en a d'ailleurs attiré plus d'un par sa biographie. Totalement fou, disait-on. Paranoïaque, évidemment, comme ses écrits. Indéniablement génial. Prêt à être d'accord avec tous les journalistes, par jeu ou pour qu'on lui fiche la paix.
Né en 1928, il a passé sa vie à écrire que le monde n'a pas qu'un plan, que la réalité est double, voire triple, et dopée par ses apparences. Blade Runner reste sans doute son roman le plus connu et le plus reconnu, et ce malgré d'autres titres désormais célèbres : Ubik, Le Maître du Haut Château, En attendant l'année dernière…
La terre est presque dépeuplée et les hommes ont créé des androïdes pour les servir. Les Nexus 6 ne sont pas des machines primitives, comme on pourrait le croire. Huit se sont sauvées, poussées par une volonté qu'on imagine facilement humaine… Et Rick Deckard, blade runner de son métier, a pour mission de les récupérer. Par déontologie ? Non. Rick Deckard compte sur la prime pour s'acheter enfin un véritable mouton, et jeter l'ersatz qu'il entretient sur le toit de son immeuble… Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?
Tout est dans le titre, celui d'origine… Jamais cette formule n'a été aussi vraie. Ne pas lire K. Dick et, dans son œuvre foisonnante, ne pas lire Blade Runner revient à se priver d'une des œuvres majeures du XXeme siècle. Anticipation, science fiction, peu importe… La paranoïa de Dick est la nôtre, lorsqu'il s'agit de virtualité et de réalité. Les sentiments humains transposés dans un monde qui recherche en vain ce qui la maintient en vie sont peut-être ceux qui se rapprochent le plus de notre état d'humanité : recherche de l'idéal, doute, perdition, volonté… Dick va plus loin dans la notion de vie et de mort, de temps et de destin… Et de fatalité.
Mais chut, Blade Runner est un roman qui se découvre… L'autopsie est inutile.
Si je vous dis " À lire absolument ", vous tombez des nues ?
Cette réédition sous le titre qui a été prêté au film n'est pas un hasard, puisqu'elle suit de près la sortie de Minority Report et une redécouverte de Dick, par une autre génération.
Philip K. Dick en a d'ailleurs attiré plus d'un par sa biographie. Totalement fou, disait-on. Paranoïaque, évidemment, comme ses écrits. Indéniablement génial. Prêt à être d'accord avec tous les journalistes, par jeu ou pour qu'on lui fiche la paix.
Né en 1928, il a passé sa vie à écrire que le monde n'a pas qu'un plan, que la réalité est double, voire triple, et dopée par ses apparences. Blade Runner reste sans doute son roman le plus connu et le plus reconnu, et ce malgré d'autres titres désormais célèbres : Ubik, Le Maître du Haut Château, En attendant l'année dernière…
La terre est presque dépeuplée et les hommes ont créé des androïdes pour les servir. Les Nexus 6 ne sont pas des machines primitives, comme on pourrait le croire. Huit se sont sauvées, poussées par une volonté qu'on imagine facilement humaine… Et Rick Deckard, blade runner de son métier, a pour mission de les récupérer. Par déontologie ? Non. Rick Deckard compte sur la prime pour s'acheter enfin un véritable mouton, et jeter l'ersatz qu'il entretient sur le toit de son immeuble… Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?
Tout est dans le titre, celui d'origine… Jamais cette formule n'a été aussi vraie. Ne pas lire K. Dick et, dans son œuvre foisonnante, ne pas lire Blade Runner revient à se priver d'une des œuvres majeures du XXeme siècle. Anticipation, science fiction, peu importe… La paranoïa de Dick est la nôtre, lorsqu'il s'agit de virtualité et de réalité. Les sentiments humains transposés dans un monde qui recherche en vain ce qui la maintient en vie sont peut-être ceux qui se rapprochent le plus de notre état d'humanité : recherche de l'idéal, doute, perdition, volonté… Dick va plus loin dans la notion de vie et de mort, de temps et de destin… Et de fatalité.
Mais chut, Blade Runner est un roman qui se découvre… L'autopsie est inutile.
Si je vous dis " À lire absolument ", vous tombez des nues ?