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Récursion

Langue d'origine : Anglais
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 06/10/2021  -  livre
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Blake Crouch - Récursion

Un auteur populaire

Auteur de Dark Matter (J’ai lu, 2018) et de la trilogie Wayward Pines, Blake Crouch a eu un gros succès populaire renforcé par l’adaptation de sa trilogie par M. Night Shyamalan. Récursion, sorti en France l’année dernière, surfe sur un des fantasmes les plus courants : et si on pouvait revenir en arrière dans sa vie et changer quelque chose de profondément traumatisant pour prendre une autre voie ?

Voyager dans le temps à travers ses souvenirs

Barry Sutton, flic, alcoolique, désespéré depuis que sa fille a été tuée par un chauffard. Nous sommes en 2018, le voici en train de vouloir empêcher une femme de sauter d’un immeuble. Cette femme souffre de se remémorer une vie qu’elle n’a jamais eue, le syndrome des faux souvenirs et finit par se tuer malgré les efforts de Barry. Ce dernier enquête et se retrouve dans un immeuble où il est rapidement immobilisé : il remonte à travers ses souvenirs et sauve sa fille. Barry a réalisé son rêve… Mais le cauchemar n’est pas loin. Helena Smith, neurologue, optimiste mais souffrant que sa mère perde la tête à cause de la maladie d’Alzheimer. Elle est recrutée en 2008 par Marcus Slade pour travailler sur un dispositif permettant d’enregistrer les souvenirs : Helena veut guérir sa mère. Mais elle a inventé autre chose : une machine permettant de voyager à travers la mémoire et le temps. Au risque de perdre l’humanité ? Barry et Helena vont se rencontrer et unir leurs forces…

Efficace mais…

Voici ce qu’on appelle dans la langue de Shakespeare et de John Lennon un page-turner. De fait, on est rapidement pris par la lecture de ce roman bien construit, bien rythmé et réservant son lot de surprises. Je gage que les droits ont été acquis par Hollywood. Efficace donc pour passer un bon moment… Sauf que le lecteur/critique doit affronter de grands moments de sentimentalisme très mélo (et surtout insipides). Cette tendance au sentimentalisme, très fatigante, nuit à l’ensemble et finit par être bien fâcheuse. Oh bien sûr, nous serons nombreux à y trouver notre compte. Car il faut bien se détendre… Mais on attend autre chose de la science-fiction.

Sylvain Bonnet

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