Laurie Faria Stolarz a grandi à Salem dans le Massachusetts. Elle confesse un faible pour le pop-corn avec du beurre de soja et le chocolat noir, pour le lèche-vitrine et les tabloïds. Dans un atelier d'écriture à la fac Emerson, elle se lance dans un récit qu'elle imagine comme un thriller. Ainsi débute la saga Bleu Cauchemar qui déroule les cauchemars de Lucy sur 4 tomes.
"A cause de mes cauchemars, je redoute le sommeil".
Lucy a beau pratiquer les rituels que lui a transmis sa grand-mère, elle craint de plus en plus de s'endormir. En effet, le traumatisme lié à la mort de Maura, une petite fille dont elle s'occupait hante ses rêves. Et cette angoisse se double bientôt de visions liées à un danger qui guette Dréa, sa compagne de chambre. La menace se précise : quelqu'un essaie d'intimider Chad l'ancien petit ami de Dréa et Dréa reçoit une boîte avec 4 lys et une carte anonyme de la même écriture que le message d'avertissement à Chad qui stipule qu'il ne reste plus que 4 jours. Les choses finissent de se brouiller quand Veronica Leeman reçoit le même genre de messages énigmatiques...
Campus novel sur le mode de l'angoisse
Les relations d'amitié et d'amour avec leur lot de quiproquos et d'épreuves jouent un rôle important dans l'intrigue. L'angoisse va crescendo quand l'ultimatum précisé dans les envois anonymes se rapproche.En même temps, les fausses pistes se multiplient.
L'intrigue se densifie, entremêlée des problèmes auquels Lucy est confrontée et d'indices trompeurs et les activités occultes de Lucy, son don pour la divination, ses prémonitions ainsi que le périmètre circonscrit du campus ressère l'étau autour de victimes potentielles.
Mélange bien dosé de mystique, d'horreur, de complications psychologiques et de scènes de vie ordinaire d'un campus américain, ce premier tome des aventures de Lucie se lit sans déplaisir et compulsivement pour enfin connaître le fin mot de l'histoire.
La chronique de 16h16 !