Christophe Bec devient, au fil des années, une pointure de la bande dessinée fantastique française. Prolifique, ses productions en tant que scénariste ou dessinateur apparaissent régulièrement sur les étalages des libraires. Carthago, Bunker ou Rédemption, ainsi que Prométhée bien sûr, sont des séries qui ont connu une suite, ou été créées, en 2009.
Bec s'est fait connaître dès 1997 avec Zéro absolu, puis a percé en 2001 avec Sanctuaire. Au début seulement dessinateur, il s'est rapidement imposé au scénario et réalise maintenant ceux de ses bandes dessinées, laissant souvent la réalisation des planches à d'autres artistes.
Blue Beam Project est le second tome de la série Prométhée, entièrement réalisée par Bec lui-même, à l'exception d'une collaboration partielle de Sébastien Gérard à la couleur.
L'effondrement du monde s'intensifie
13:13. Chaque jour à cette heure, depuis le 21 septembre 2019, des catastrophes surviennent partout dans le monde, provoquant des centaines de milliers de morts. Alors que la planète sombre dans la panique, certains spécialistes évoquent le Blue Beam Project, créé dans les années soixante-dix par les États-Unis en vue d'une manipulation mondiale pour faire croire à l'existence des extraterrestres et prendre le contrôle de la planète entière. Toutefois, malgré les démentis de la Présidence américaine, il semble bien que les premières phases du Blue Beam Project aient été lancées... par les extraterrestres eux-mêmes.
Un deuxième tome qui éclaircit les choses
Avec Blue Beam Project, la série Prométhée reste constante en qualité, voire s'améliore.
Tout d'abord au niveau du dessin. C'est Christophe Bec qui officie, ce qui implique du bon, voire du très bon, surtout en ce qui concerne les personnages. Le dessinateur/scénariste est également très doué pour les images magistrales mettant en scène des constructions/artefacts gigantesques, souvent d'origine extraterrestre. Bec a semble-t-il un petit faible pour les vaisseaux aliens plantés dans la terre, éléments récurrents dans ses productions...
Côté scénario, le premier tome s'achevait en laissant le lecteur quelque peu désemparé par le foisonnement des informations, des lieux et des personnages qui y étaient présentés. Heureusement, ce second tome achève ce déploiement d'éléments structurels pour s'attacher à éclaircir le mystère Prométhée.
Le lecteur achève Blue Beam Project en ayant une idée assez précise de l'origine des catastrophes qui touchent la planète, bien qu'il reste encore suffisamment de zones d'ombres pour donner matière à d'autres tomes. Par exemple, on ne sait pas encore exactement si les planches évoquant le Prométhée de la mythologie grecque ont un rôle purement allégorique ou montre un dieu grec à l'existence véritable en proie à son châtiment éternel.
Contrairement au premier tome, qui donnait une impression confuse, ce second opus révèle l'habileté de Bec à faire converger un nombre importants de données disparates en vue de former une trame complexe, riche en éléments étonnants qui amènent de nombreux rebondissements.
Ne doutons pas que Bec saura parfaitement compléter son récit dans le troisième tome à venir, qui s'intitulera Exogénèse.
Bec s'est fait connaître dès 1997 avec Zéro absolu, puis a percé en 2001 avec Sanctuaire. Au début seulement dessinateur, il s'est rapidement imposé au scénario et réalise maintenant ceux de ses bandes dessinées, laissant souvent la réalisation des planches à d'autres artistes.
Blue Beam Project est le second tome de la série Prométhée, entièrement réalisée par Bec lui-même, à l'exception d'une collaboration partielle de Sébastien Gérard à la couleur.
L'effondrement du monde s'intensifie
13:13. Chaque jour à cette heure, depuis le 21 septembre 2019, des catastrophes surviennent partout dans le monde, provoquant des centaines de milliers de morts. Alors que la planète sombre dans la panique, certains spécialistes évoquent le Blue Beam Project, créé dans les années soixante-dix par les États-Unis en vue d'une manipulation mondiale pour faire croire à l'existence des extraterrestres et prendre le contrôle de la planète entière. Toutefois, malgré les démentis de la Présidence américaine, il semble bien que les premières phases du Blue Beam Project aient été lancées... par les extraterrestres eux-mêmes.
Un deuxième tome qui éclaircit les choses
Avec Blue Beam Project, la série Prométhée reste constante en qualité, voire s'améliore.
Tout d'abord au niveau du dessin. C'est Christophe Bec qui officie, ce qui implique du bon, voire du très bon, surtout en ce qui concerne les personnages. Le dessinateur/scénariste est également très doué pour les images magistrales mettant en scène des constructions/artefacts gigantesques, souvent d'origine extraterrestre. Bec a semble-t-il un petit faible pour les vaisseaux aliens plantés dans la terre, éléments récurrents dans ses productions...
Côté scénario, le premier tome s'achevait en laissant le lecteur quelque peu désemparé par le foisonnement des informations, des lieux et des personnages qui y étaient présentés. Heureusement, ce second tome achève ce déploiement d'éléments structurels pour s'attacher à éclaircir le mystère Prométhée.
Le lecteur achève Blue Beam Project en ayant une idée assez précise de l'origine des catastrophes qui touchent la planète, bien qu'il reste encore suffisamment de zones d'ombres pour donner matière à d'autres tomes. Par exemple, on ne sait pas encore exactement si les planches évoquant le Prométhée de la mythologie grecque ont un rôle purement allégorique ou montre un dieu grec à l'existence véritable en proie à son châtiment éternel.
Contrairement au premier tome, qui donnait une impression confuse, ce second opus révèle l'habileté de Bec à faire converger un nombre importants de données disparates en vue de former une trame complexe, riche en éléments étonnants qui amènent de nombreux rebondissements.
Ne doutons pas que Bec saura parfaitement compléter son récit dans le troisième tome à venir, qui s'intitulera Exogénèse.