Ruta Sepetys est née d'un père réfugié lituanien. Elle étudie la finance internationale au Hillsdale College et vit quelque temps en Europe, notamment à Paris. Puis elle part pour Los Angeles afin de travailler dans l'industrie de la musique.

 

"Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre" ("Between Shades of Gray", 2011) est son premier roman. Il a été élu meilleur roman jeunesse 2011 par la rédaction du magazine Lire.

L’histoire

Lina est une jeune Ukrainienne de seize ans très douée pour le dessin. Une nuit de juin 1941, tout autour d’elle va s’écrouler: la police secrète soviétique défonce sa porte et l’emmène de force avec sa mère et son frère dans des trains à bestiaux qui les conduiront dans des camps de travaux forcés en Sibérie.

 

Lina doit alors affronter la cruauté des gardiens, le froid, la faim et la mort ...

Mon avis

Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre est un roman qui m’a beaucoup touchée.
On suit l’histoire à travers les yeux de Lina. On ressent son incompréhension et sa révolte face aux violences et à l’injustice de ce qu’elle subit.

Au fur et à mesure que l’histoire avance, on voit la jeune fille se transformer, s’endurcir, pour pouvoir affronter ce qu’elle vit. Elle ne résiste que grâce à sa famille et son amour pour Andrius, un jeune homme qui comme elle a été déporté. L’auteur s’attarde sur les relations entre les personnages, aucun d’entre eux n’est totalement bon ni totalement mauvais et c’est peut être cette humanité ainsi que la simplicité et la franchise de l’écriture qui rendent ce livre aussi poignant.

Contrairement à ce qu’on aurait pu croire, on ne ressort pas de ce roman abattu mais au contraire avec de l’espoir. Ce roman est certes un témoignage sur la violence de ces déportations mais aussi un récit sur l’amour et l’espoir qui permettent à quelques personnes de s’en sortir.

La fin est un peu abrupte, j’aurai préféré qu’elle soit un peu plus détaillée.
Il s’agit d’un très bon livre que tout le monde peux lire : adultes et ados.