Né en 1969 à Poitiers, Jean-Philippe Peyraud commence d’abord par travailler dans l’audiovisuel avant de fonder le collectif d’auteurs La Comédie Illustrée. Un collectif qui lui permet de voir publier des albums et des séries comme Hermine, Premières chaleurs… du mois de Mai, Conversation de salon, Mine de Rien, Vinaigre et quelques autres. Le voilà désormais dessinateur pour le journal Phosphore dans lequel il publie par petits épisodes tous les mois Ces Années-là, dont le deuxième tome sort aujourd’hui.

Réséda, Asimov, Wilhem, Lex et les autres…

Réséda, Asimov, Wilhem, Lex et leurs amis sont tous des lycéens/étudiants aujourd’hui. Qu’ils se passionnent pour des instruments de musique australiens, des causes alter mondialistes ou sur la manière de draguer l’autre sexe, Jean-Philippe Peyraud nous décris ces futurs adulescents d’aujourd’hui qui galèrent pour trouver leur place dans le monde.

Pas très convaincant

Si chacun peut reconnaître des moments de sa vie dans certains gags, ce tome 2 de Ces Années-là est un peu trop convenu et classique pour véritablement faire rire où être passionnant. Les aventures d’un groupe de jeunes qui se cherchent un peu, entre l’amour et le monde autour d’eux, sont une thématique déjà usée jusqu’à la moelle. Même chose pour l’humour franchement plat et fade. On peine à esquisser un sourire devant l’une des héroïnes se trémoussant devant les phares d’une voiture parce qu’ils n’ont pas trouvé la fête qu’ils cherchaient où les délires de l’un d’entre eux imitant un solo de guitare sur une vieille raquette de tennis pourrie… Evidemment, on pourrait objecter que nous ne sommes plus vraiment le public adolescents qui est visé par cette série. Néanmoins, c’est un peu dommage de leur livrer quelque chose qui n’est pas aussi bien qu’il le devrait. Une déception.