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Chapeau Melon et Canne à Fée

Giulio de Vita (Dessinateur), Sébastien Latour (Scénariste)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : 
Date de parution : 31/03/2010  -  bd
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Chapeau Melon et Canne à Fée

Sébastien Latour est passionné de fantasy urbaine, fan de Neil Gaiman et aussi professeur d’anglais. Ce qui l’a amené à écrire des scénarios de bandes dessinées à l’humour et à la finesse tout british malgré ses origines basques.

 

Giulio De Vita fait partie de cette génération de dessinateurs italiens dont le talent s’exporte avec bonheur, en particulier en France. Il a suivi le parcours classique : publicité, cinéma, puis bandes dessinées, d’abord chez Disney. Puis Soleil, Glénat et Le Lombard. En 2004, il a obtenu le Prix Interauteurs en tant que dessinateur.

 

Perte de contrôle

 

Bound, le chef du MI-10, peut exulter. Il a su apporter la désolation parmi les féeriques en frappant Merlin. Pourtant, il existe un moyen de sauver le mage : le Sang du Dragon. Toutefois la dernière fiole connue se trouve entre les mains de Bound.

Les féeriques s'engagent dans un nouveau combat, destiné cette fois à porter la lutte au cœur de la forteresse de l'ennemi. Pourtant, dans cette lutte titanesque pour la liberté ou le contrôle, ce seront les simples humains qui pourront faire la différence. L'amour et la confiance peuvent-ils suffire à faire pencher la balance du bon côté ? Ou, au contraire, vont-ils rendre faible le plus fort de tous les résistants ?

 

Le voile se déchire

 

Dans ce quatrième tome, l'histoire progresse, mais le lecteur aussi avance dans sa compréhension des tenants et des aboutissants de ce combat. Dorénavant, le Djinn est presque redevenu lui-même. Seules les faiblesses humaines comme l'amour et la loyauté peuvent l'empêcher de progresser.

Même si les personnalités des protagonistes sont relativement simples et brutes, chacun d'eux évolue, se transforme, s'affine au fil des tomes. Une policière qui s'interroge, un Djinn amoureux, une humaine qui regarde sans broncher un féerique... et bien sûr des humains insensibles et glacés pour qui donner la mort est une jouissance.

Le dessin, lui, reste égal à lui-même. Agréable sans plus, mais suffisant pour porter l'histoire. Les couleurs, parfois exagérées, apportent aussi émotion et violence, ainsi que de la personnalité à certaines cases un peu trop "mangas".

 

Wisher est une série agréable à lire, même si les méchants sont trop méchants et les gentils un peu bêtes. Un décalage amusant et prenant de notre monde trop cartésien.

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