Brandon Sanderson est un écrivain américain bien connu dans les milieux fantasy pour ses travaux sur le cycle La Roue du Temps après le décès prématuré de Robert Jordan. La parution de nombreux romans comme Elantris, Warbreaker, la série jeunesse Alcatraz ou encore la trilogie Fils des Brumes sont autant de perles qui enrichissent la popularité grandissante de l’auteur chez les lecteurs. Avec Cœur d’Acier, premier tome du cycle Recknoners, l’écrivain s’attaque au concept des supers héros maléfiques.
Quand les supers méchants prennent le pouvoir...
À l’apparition de Calamité dans le ciel, la transformation de certains humains en super héros, appelés Épiques, se produit. Malheureusement bien qu’ils possèdent d’incroyables pouvoirs, leurs intentions sont tout sauf amicales.
Newcago (un Chicago des temps modernes) est le royaume de Cœur d’Acier, un Épique très puissant qui a transformé une partie de la vile en acier. Réputé invulnérable, insensible aux balles, doté d’une force incroyable, il soumet la population et les autres Épiques à sa volonté. Un groupe d’hommes et de femmes, les Redresseurs, ont malgré tout décidé de résister à ces envahisseurs, étudiant leurs points faibles afin d’éliminer ceux qu’ils considèrent comme étant au dessus des lois. Depuis la mort de son père, tué par Cœur d’acier lors de son arrivée à Newcago, David Charleston ne rêve que de se venger. L’occasion de passer à l’action se présente enfin à lui lorsque les Redresseurs arrivent en ville pour combattre. Après tout, il pouvait leur offrir ce que les autres n'ont pas, non une arme mais bien mieux, l’expérience : il est le seul témoin de la faiblesse de Cœur d’Acier.
Le combat de David contre Goliath !
À la mort de son père, tué sous ses yeux, David a vu l’impensable : du sang couler de la joue de Cœur d’Acier. On le croyait invincible, mais il pouvait être tué. Depuis ce jour, le jeune garçon a consacré son adolescence à étudier les Épiques et leurs pouvoirs surnaturels qui faisaient d’eux des êtres surpuissants, mais surtout leurs faiblesses. Malgré dix années de recherches intensives sur eux et sur les Redresseurs, la faiblesse même du meurtrier de son père restait un mystère. Seul, décidé coûte que coûte à combattre et tuer Cœur d’Acier, il se met alors à la recherche des Redresseurs, seul groupe qui ose se mettre sur le chemin des Épiques pour les convaincre de son plan insensé. Et coup de chance, ils sont en ville pour faire un coup d’éclat.
Des personnages attachants au service d’un univers riche.
Ce roman mélange avec succès une belle intrigue, du mystère, des rebondissements et beaucoup d’action dans un milieu du type post-apocalyptique. La plume de l'auteur y contribuant, on se plonge avec plaisir dans la découverte des différents Épiques, leurs pouvoirs, le monde qu’ils ont façonné à leur arrivée. On ne peut nier le parallèle avec le cycle des Fils de Brumes où les pouvoirs des Épiques remplacent l’allomancie et les redresseurs la Résistance incarnée par Vin, Kelsier et les autres. Cependant, bien que cet univers soit un peu cantonné à une lutte entre les dirigeants despotiques et une résistance héroïque, le lecteur ne peut nier le travail fourni par l’auteur sur sa cohérence et sa richesse (hiérarchie entre Épiques, description de Newcago…).
Auréolés de mystère, les personnages des Redresseurs sont touchants, chacun avec leurs caractères, leurs doutes et leurs motivations. On assiste au fil du roman à l’évolution de la relation qui se crée entre eux et David. Le personnage principal est quant à lui un grand adolescent, plein de fougue et d’audace, toujours à se poser des questions et qui n’a de cesse de vouloir changer les préjugés des Redresseurs. Ce faisant, il en apprend beaucoup sur lui-même et sur les relations personnelles.
Le livre est relativement court (336 pages) ce qui laisse peu de champ libre à l’auteur pour développer l’univers et les personnages comparé à ses précédents romans. Malgré tout, l’identité visuelle est très forte, bien imagée dont l’adaptation prochaine au cinéma sera surement un succès.
Un coup de Cœur (d’Acier) ?
Pour conclure, Cœur d’Acier est un très bon roman, facile à lire avec un univers riche, mystérieux et captivant. Bien qu’il ne soit pas le meilleur roman Sanderson que j’ai lu, il n’a rien à en démériter, bien au contraire ! Vivement conseillé aux fans de l'auteur comme aux lecteurs avides de supers-héros et d’action post apocalyptique, il n’est nul doute que la suite sera attendue avec impatience.
Quand les supers méchants prennent le pouvoir...
À l’apparition de Calamité dans le ciel, la transformation de certains humains en super héros, appelés Épiques, se produit. Malheureusement bien qu’ils possèdent d’incroyables pouvoirs, leurs intentions sont tout sauf amicales.
Newcago (un Chicago des temps modernes) est le royaume de Cœur d’Acier, un Épique très puissant qui a transformé une partie de la vile en acier. Réputé invulnérable, insensible aux balles, doté d’une force incroyable, il soumet la population et les autres Épiques à sa volonté. Un groupe d’hommes et de femmes, les Redresseurs, ont malgré tout décidé de résister à ces envahisseurs, étudiant leurs points faibles afin d’éliminer ceux qu’ils considèrent comme étant au dessus des lois. Depuis la mort de son père, tué par Cœur d’acier lors de son arrivée à Newcago, David Charleston ne rêve que de se venger. L’occasion de passer à l’action se présente enfin à lui lorsque les Redresseurs arrivent en ville pour combattre. Après tout, il pouvait leur offrir ce que les autres n'ont pas, non une arme mais bien mieux, l’expérience : il est le seul témoin de la faiblesse de Cœur d’Acier.
Le combat de David contre Goliath !
À la mort de son père, tué sous ses yeux, David a vu l’impensable : du sang couler de la joue de Cœur d’Acier. On le croyait invincible, mais il pouvait être tué. Depuis ce jour, le jeune garçon a consacré son adolescence à étudier les Épiques et leurs pouvoirs surnaturels qui faisaient d’eux des êtres surpuissants, mais surtout leurs faiblesses. Malgré dix années de recherches intensives sur eux et sur les Redresseurs, la faiblesse même du meurtrier de son père restait un mystère. Seul, décidé coûte que coûte à combattre et tuer Cœur d’Acier, il se met alors à la recherche des Redresseurs, seul groupe qui ose se mettre sur le chemin des Épiques pour les convaincre de son plan insensé. Et coup de chance, ils sont en ville pour faire un coup d’éclat.
Des personnages attachants au service d’un univers riche.
Ce roman mélange avec succès une belle intrigue, du mystère, des rebondissements et beaucoup d’action dans un milieu du type post-apocalyptique. La plume de l'auteur y contribuant, on se plonge avec plaisir dans la découverte des différents Épiques, leurs pouvoirs, le monde qu’ils ont façonné à leur arrivée. On ne peut nier le parallèle avec le cycle des Fils de Brumes où les pouvoirs des Épiques remplacent l’allomancie et les redresseurs la Résistance incarnée par Vin, Kelsier et les autres. Cependant, bien que cet univers soit un peu cantonné à une lutte entre les dirigeants despotiques et une résistance héroïque, le lecteur ne peut nier le travail fourni par l’auteur sur sa cohérence et sa richesse (hiérarchie entre Épiques, description de Newcago…).
Auréolés de mystère, les personnages des Redresseurs sont touchants, chacun avec leurs caractères, leurs doutes et leurs motivations. On assiste au fil du roman à l’évolution de la relation qui se crée entre eux et David. Le personnage principal est quant à lui un grand adolescent, plein de fougue et d’audace, toujours à se poser des questions et qui n’a de cesse de vouloir changer les préjugés des Redresseurs. Ce faisant, il en apprend beaucoup sur lui-même et sur les relations personnelles.
Le livre est relativement court (336 pages) ce qui laisse peu de champ libre à l’auteur pour développer l’univers et les personnages comparé à ses précédents romans. Malgré tout, l’identité visuelle est très forte, bien imagée dont l’adaptation prochaine au cinéma sera surement un succès.
Un coup de Cœur (d’Acier) ?
Pour conclure, Cœur d’Acier est un très bon roman, facile à lire avec un univers riche, mystérieux et captivant. Bien qu’il ne soit pas le meilleur roman Sanderson que j’ai lu, il n’a rien à en démériter, bien au contraire ! Vivement conseillé aux fans de l'auteur comme aux lecteurs avides de supers-héros et d’action post apocalyptique, il n’est nul doute que la suite sera attendue avec impatience.