Conception regroupe les six premiers numéros du comics Girls (quatorze numéros à ce jour) des frères Luna qui ont apparemment connu un petit succès outre-Atlantique avec leur super-héroïne : Ultra (prochainement adaptée en série télévisée).
Girls, leur seconde oeuvre nous est annoncée par un éditeur en manque d’inspiration comme un récit “mêlant fantastique et science-fiction, qui rappelle les ambiances lourdes et angoissantes de Stephen King”.
Au bout de quelques pages, le verdict tombe rapidement, tel un mouchoir en papier souillé au fond d’une cuvette : Beurk.
Girls est moche (ben ouais c’est du comics aussi), complément formaté (cadrage et mise en page atrophiés ; aucun style ; personnages laids ; pas d’effusion de sang, pas d’épanchement de sperme - vu l’histoire, cette retenue en devient risible), nanti de dialogues stupides à la American Pie et doté d’un scénario qui a autant de classe qu’une éjaculation précoce - jugez donc :
Un soir d’orage, la petite bourgade américaine de Pennystown se trouve soudainement isolée du monde en se retrouvant enclose dans une ovule géante. Parallèlement, un spermatozoïde géant erre dans les champs de maïs alentours et pulvérise les personnes qui s’en approchent (faut pas être malin aussi). Ajoutez à cela : une mystérieuse fille nue (voir la couv' repoussante) qui vagabonde elle aussi dans le village à la recherche d’un reproducteur ; jette son choix sur un ado stupide (le teenage-hero local donc) ; et du coup donne naissance à une multitude de clones (nues) d’elle qui n’ont qu’une envie : tuer les gens avant de s’enfuir en courant (nues) dans les bois.
Voilà, si ce genre de trip adolescent vous titille encore le slip, foncez.
La chronique de 16h16 !