On ne présente plus Ayerdhal. En quelques mots on dira juste que c'est l'un des écrivains les plus ambitieux et les plus dérangeant de la science fiction française. Ambitieux parce que certains de ses romans sont de haute volée au niveau de l'écriture. Dérangeant parce qu'il ne cesse de nous poser des questions au fil de ses histoires. Des questions sur notre présent, ses défauts et notre engagement. Pour se faire une idée, il suffit de lire Chroniques d'un rêve enclavé, Demain une Oasis, Etoiles Mourantes ou bien son dernier roman : Transparences. En 1998 il inaugurait la série Macno aux éditions Baleine, créée par Jean-Bernard Pouy. Objectif : faire une série SF plutôt à gauche et sérieusement du côté du poil à gratter social.
Double histoire
Voici un roman court, nerveux, entre deux histoires croisées. Celle de Caine Pauland d'abord : un haut fonctionnaire de l'ONU qui va voir sa vie basculer avec l'arrivée d'une jeune secrétaire dynamique mais avec un sacré caractère, Asuncion Bailar. C'est elle qui va lui ouvrir les yeux sur le M.A.C., le contorsium regroupant les plus importantes entreprises mondiales. La question qu'elle pose est simple mais inquiétante. Et si c'était le M.A.C. qui contrôlait véritablement Transcam, la ville orbitale qui sert de siège à l'ONU ? En cas de réponse positive, c'est la liberté même de la célèbre organisation qui est menacée... et plus loin, celle des peuples. Mais, comment agir ?
Des nanocomputeurs miraculeux !
La seconde histoire est celle de Vlad Mirchek, un flic qui, avec sa brigade, recherche activement une bande d'anciens terroristes. Il sait que tous ont fait partie d'un groupe de chercheurs qui a planté les bases de la cyberurgie. A l'aide de nanocomputeurs, ils pouvaient remplacer des yeux déficients ou alors réparer une moëlle épinière. Mais, leur groupe a fini par exploser. Une partie d'entre eux s'est alors lancée dans le terrorisme. Ils s'amusaient à vider la mémoire des personnalités qu'ils enlevaient avant de les relâcher dans la nature. Fait étrange, aucun n'a jamais pu être pris vivant. Il semble qu'au moment d'être capturés, ils se suicident et explosent, emportant les flics qui se sont approchés trop près avec eux. Pour Vlad, il faut trouver une solution rapidement car il ne reste plus que seize de ces suspects.
Energique !
C'est un petit roman énergique de 150 pages que ce premier tome de la série MACNO. On y retrouve la hargne habituelle d'Ayerdhal et les questions qu'il pose et qui nous renvoient à notre présent. Evidemment, en 150 pages il ne s'embarrasse guère de fioritures. L'objectif c'est d'aller directement à l'essentiel. Et au final pas sûr que Consciences Virtuelles soit un incontournable de sa bibliographie. Néanmoins c'est avec plaisir que l'on dévore ce petit roman. A conseiller aux amateurs d'Ayerdhal.
Double histoire
Voici un roman court, nerveux, entre deux histoires croisées. Celle de Caine Pauland d'abord : un haut fonctionnaire de l'ONU qui va voir sa vie basculer avec l'arrivée d'une jeune secrétaire dynamique mais avec un sacré caractère, Asuncion Bailar. C'est elle qui va lui ouvrir les yeux sur le M.A.C., le contorsium regroupant les plus importantes entreprises mondiales. La question qu'elle pose est simple mais inquiétante. Et si c'était le M.A.C. qui contrôlait véritablement Transcam, la ville orbitale qui sert de siège à l'ONU ? En cas de réponse positive, c'est la liberté même de la célèbre organisation qui est menacée... et plus loin, celle des peuples. Mais, comment agir ?
Des nanocomputeurs miraculeux !
La seconde histoire est celle de Vlad Mirchek, un flic qui, avec sa brigade, recherche activement une bande d'anciens terroristes. Il sait que tous ont fait partie d'un groupe de chercheurs qui a planté les bases de la cyberurgie. A l'aide de nanocomputeurs, ils pouvaient remplacer des yeux déficients ou alors réparer une moëlle épinière. Mais, leur groupe a fini par exploser. Une partie d'entre eux s'est alors lancée dans le terrorisme. Ils s'amusaient à vider la mémoire des personnalités qu'ils enlevaient avant de les relâcher dans la nature. Fait étrange, aucun n'a jamais pu être pris vivant. Il semble qu'au moment d'être capturés, ils se suicident et explosent, emportant les flics qui se sont approchés trop près avec eux. Pour Vlad, il faut trouver une solution rapidement car il ne reste plus que seize de ces suspects.
Energique !
C'est un petit roman énergique de 150 pages que ce premier tome de la série MACNO. On y retrouve la hargne habituelle d'Ayerdhal et les questions qu'il pose et qui nous renvoient à notre présent. Evidemment, en 150 pages il ne s'embarrasse guère de fioritures. L'objectif c'est d'aller directement à l'essentiel. Et au final pas sûr que Consciences Virtuelles soit un incontournable de sa bibliographie. Néanmoins c'est avec plaisir que l'on dévore ce petit roman. A conseiller aux amateurs d'Ayerdhal.