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Cyber Idol Mink

Sylvain Chollet (Traducteur), Tachikawa Megumi (Scénariste, Dessinateur)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Japonais
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 31/12/2002  -  bd
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Cyber Idol Mink

Tachikawa Megumi est née sous le signe du poisson et appartient au groupe sanguin " b ", ce qui revêt une certaine importance apparemment puisque ces détails constituent son unique biographie. Ah non, il ne faut pas oublier qu'elle vit, et a toujours vécu, à Tokyo. Elle fait ses débuts en 1992 en publiant une nouvelle, 16 sai no tiara, dans le numéro de printemps du magazine Nakayoshi dx qui remporte le 13ème prix Nakayoshides jeunes auteurs. Depuis, elle publie régulièrement et sa popularité ne cesse d'augmenter, gageons que la France succombera très vite.

Une ado normale

Minku est une adolescente de 14 ans ordinaire. Elle va au collège, s'amuse avec ses deux amies (Mahoko et Kanoka), n'a jamais embrassé un garçon et voue un véritable culte aux stars en général et à Illiya en particulier. Mais voilà qu'un jour elle découvre un CD-rom dont le logiciel est daté de 2099. Ce logiciel se nomme " wanna-be ", il permet de devenir quelqu'un d'autre durant trois heures. Minku choisi, grâce à ce programme venu du futur, de devenir une super idole prénommée Mink. L'aventure peut commencer…

Fleur bleue

Il est évident que ce manga va rencontrer son public d'adolescente, voire d'adolescents " fleur bleue ". Toutes les jeunes filles vont se reconnaître dans cette envie de traverser l'écran de télé, de passer de l'autre côté du miroir et de devenir une idole de la chanson. Cependant on pourra contester que la trame est usée jusqu'à la moelle. En effet, la jeune fille timide qui se transforme grâce à un objet magique en super star et qui tombe amoureuse de son producteur, c'est un peu du réchauffé. Mais bon, ce type de manga s'inscrit dans un genre qui marche, celui des " mahou shoujo ", les filles avec un pouvoir magique. Minku se transforme en criant " Wanna-be Stand By… Set up !!" dans son portable et elle est accompagnée d'une sorte de petit robot nommé Omu issu du logiciel. On n'échappe pas non plus à l'intrigue sentimentale cousue de fil blanc et surtout très, très chaste. En bonus, on a le droit aux commentaires de l'auteur, sur les marges de quelques pages, dans lesquels elle donne des conseils à ceux qui voudraient devenir Manga-Ka. Bref, rien de très exaltant. Et pourtant, aussi étrange que cela puisse paraître, ça fonctionne, le lecteur est happé par l'histoire, on s'attache aux personnages et on a même envie de lire la suite.
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