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Daytona

Pierre Schelle (Coloriste), Stéphane Rosa (Coloriste), Daniel Pecqueur (Scénariste), Alain Henriet (Dessinateur)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : 
Date de parution : 31/08/2003  -  bd
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Daytona

Dans la famille Golden City, je voudrais désormais Golden Cup ! Fort de son succès avec la première série (cinq tomes avec Nicolas Malfin), Daniel Pecqueur a décidé de se lancer dans une nouvelle histoire en gardant le même univers. Cette fois il s'aventure dans le monde de la course automobile que lui-même a côtoyé lorsqu'il était jeune (école de pilotage en Belgique puis pilote dans les championnats de Formule Ford, Formule Renault et en Formule 3). Comme co-pilote, il a choisi Alain Henriet, issu d'une formation plus classique de bande dessinée et ayant à son actif la série John Doe (Delcourt) et Le Portail (Le Téméraire).

Huile de moteur et sécurité routière

Deux histoires se déroulent en parallèle dans ce premier album. D'abord celle du jeune et fougueux Daytona. Son seul rêve : devenir pilote de course. Et avec son talent, il risque bien d'y arriver s'il réussit à nager dans les eaux troubles et peuplées de requins du monde des professionnels du volant. Deuxième histoire, celle de Kelly, une adolescente qui se fait enlever par d'affreux malfrats à la sortie de son pensionnat. A travers elle, les ravisseurs cherchent à atteindre son père et surtout ses millions de dollars. Mais l'homme a plus d'un tour dans son sac afin d'engager le seul détective privé capable de la sauver.

Un scénario resté sur le bord de la route.

Avec Manchu et Lounis Chabanne pour le design des voitures (entre autres), avec les conseils de Malfin à Henriet sur son univers, Golden Cup est graphiquement plutôt agréable. De ce côté là, pas grand chose à dire. Le principal regret vient en fait du scénario. L'ensemble est un peu léger et il y a un air de déjà vu sur fond de grosses cylindrées. Difficile de trouver un zeste d'originalité dans les parcours des deux héros. Difficile également de trouver un peu de corps et d'ampleur à l'histoire. Pire, on ressasse certains clichés, ce qui n'arrange rien (on vous conseille celui de la motarde en string sur sa Harley Davidson. Très joli mais… pas franchement crédible). En résumé, Golden Cup est une série vide pour l'instant mais visuellement réussie. A suivre…

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