Des romans de Jack MacDevitt ont fait partie cinq ans de suite (entre 1997 et 2001) de la sélection finale pour le prix Nébula, et il a collecté un certain nombre d'autres prix prestigieux. A sa sortie en 2003, Deepsix était le troisième roman de MacDevitt traduit en France, après Les Machines de Dieu et Anciens Rivages. Il fait suite, six ans après, aux Machines de Dieu. La série de Priscilla Hutchins compte quatre romans, dont le troisième, Chindi, est paru en France en 2004 et le quatrième, Omega, en 2006.
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Selon le Robert et Collins, "deep-six: (am.) liquider, balancer". C'est exactement ce qui va arriver, au sens propre, à la planète Maleiva III. Dans trois semaines, elle va être heurtée par une géante gazeuse, le monde de Morgan. Un événement si rare et spectaculaire que se pressent aux premières loges aussi bien touristes que scientifiques. D'autant plus rare que Maleiva III (baptisée facétieusement Deepsix) est l'une des rares planètes connues à abriter la vie. Elle n'a jamais fait l'objet d'une réelle étude suite à la débacle d'une expédition scientifique vingt ans plus tôt. Et soudain, un scan de la surface repère un objet qui ne peut être que d'origine artificielle... Une petite équipe est dépêchée à la surface pour essayer d'en apprendre le plus possible sur la civilisation qui a pu laisser ces traces. Bien sûr, l'expédition va aller de catastrophe en catastrophe, et le compte à rebours ne peut pas être arrêté...
Blockbuster en puissance
La première pensée qui vient en lisant ce livre, c'est qu'on croirait qu'il a été écrit en pensant au film à gros budget qu'on pourrait en tirer (dans le genre Armaggedon...). Il a tous les points forts et les points faibles de ce genre de film. Jack MacDevitt sait comment tenir le lecteur en haleine, mais ses personnages ne sont pas follement attachants ni très originaux, et malheureusement l'histoire devient vite prévisible... Les restes de la civilisation extraterrestre peuvent présenter un certain intérêt, mais la faune et la flore de Deepsix manquent vraiment trop d'originalité (et présentent une aggressivité vraiment suspecte vis à vis de ces pauvres humains). Elles semblent n'avoir pour seule fonction que de fournir des obstacles à surmonter à l'équipe... Se laisse lire.
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Selon le Robert et Collins, "deep-six: (am.) liquider, balancer". C'est exactement ce qui va arriver, au sens propre, à la planète Maleiva III. Dans trois semaines, elle va être heurtée par une géante gazeuse, le monde de Morgan. Un événement si rare et spectaculaire que se pressent aux premières loges aussi bien touristes que scientifiques. D'autant plus rare que Maleiva III (baptisée facétieusement Deepsix) est l'une des rares planètes connues à abriter la vie. Elle n'a jamais fait l'objet d'une réelle étude suite à la débacle d'une expédition scientifique vingt ans plus tôt. Et soudain, un scan de la surface repère un objet qui ne peut être que d'origine artificielle... Une petite équipe est dépêchée à la surface pour essayer d'en apprendre le plus possible sur la civilisation qui a pu laisser ces traces. Bien sûr, l'expédition va aller de catastrophe en catastrophe, et le compte à rebours ne peut pas être arrêté...
Blockbuster en puissance
La première pensée qui vient en lisant ce livre, c'est qu'on croirait qu'il a été écrit en pensant au film à gros budget qu'on pourrait en tirer (dans le genre Armaggedon...). Il a tous les points forts et les points faibles de ce genre de film. Jack MacDevitt sait comment tenir le lecteur en haleine, mais ses personnages ne sont pas follement attachants ni très originaux, et malheureusement l'histoire devient vite prévisible... Les restes de la civilisation extraterrestre peuvent présenter un certain intérêt, mais la faune et la flore de Deepsix manquent vraiment trop d'originalité (et présentent une aggressivité vraiment suspecte vis à vis de ces pauvres humains). Elles semblent n'avoir pour seule fonction que de fournir des obstacles à surmonter à l'équipe... Se laisse lire.