Titulaire d’un diplôme de philosophie et de littérature à l’université de Chicago, Lauren Oliver a ensuite suivi une formation en arts à l’université de New York. Elle a brièvement travaillé comme assistante d’édition chez un éditeur new-yorkais, avant de se consacrer entièrement à l’écriture. Elle est également l’auteur de « Le dernier jour de ma vie ».

L'histoire

Dans le monde de Lena, l’amour est considéré comme une des pires maladies qui puisse exister. C’est pourquoi dès leur majorité tous les adolescents sont opérés pour être immunisés contre ce virus.

 

Lena attend avec impatience le jour de l’opération pour pouvoir racheter l’honneur de la famille suite à la démence de sa mère qui, malgré les nombreuses opérations, est tombée amoureuse d’un homme, ce qui a aboutit à une fin tragique.

Mais ses convictions vont basculer le jour où elle rencontre Alex, un résistant.

Mon avis

Lauren Oliver parvient à donner à son livre une atmosphère à la fois troublante et intrigante qui nous fait ressentir les mêmes émotions que Lena : son incompréhension face au monde qui l’entoure, sa découverte progressive de l’amour, sa peur des hommes ... On la voit évoluer tout au long du livre. Au début, elle s’empresse d’obéir au système puis, petit à petit, elle prend conscience de l’absurdité du monde qui l’entoure.

Chaque chapitre s’ouvre avec une citation du livre des 3S, un livre qui regroupe les lois du monde de Lena, notamment concernant la prévention de l’amour. Au fil des pages, on découvre ce nouvel univers à la fois très proche du notre et très différent. Tout y comme dans notre monde à l‘exception du manque de sentiments des personnes : elles n’ont pas d’émotions.

Je l’ai lu d’une traite pour découvrir la fin que j’ai d’ailleurs beaucoup aimée.