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Démon de midi
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Démon de midi

Christophe Bertschy est né 1970. Lausannois, il se lance dans la bande dessinée après des études aux beaux arts (Vevey), une formation de graphisme (Lausanne) et un passage de huit années dans l’industrie.

Bertschy fait parti des auteurs de bandes dessinées qui ont choisis de rejoindre le mode de la technologie :il laisse donc les stylos et fusains aux placards pour utiliser les story board informatiques.
Il est le pére d’un adolescent Smax qui passe son temps à trainer dans Tchô. De plus il relate les fanfaronnades du petit démon Nelson dans Le Matin (quotidien suisse).

Le diablotin est sorti de sa boite

La vie de Julie et de son chien Floyd a été renversée par une chaîne de mails ….. Mais bien que ce genre de courriel rende dingue tous les possesseur de boite mail, ne mettez jamais ces spams à la corbeille car vous risqueriez de vous retrouver avec un diablotin sur le dos.
Heureusement pour Julie , son seul pêcher fut d’avoir subtilisé un rouleau de papier toilette à son travail ! Heureusement qu’elle n’a volé tout le paquet car sa punition est un fléau orange : Nelson le diablotin.

Nelson envahit donc la vie de Julie. Maison, travail, sortie galante ce parasite la persécute en permanence. Mais en y regardant bien, Nelson est un diablotin très attachant et peut-être parfois un peu blond sur les bords. Heureusement pour le lecteur qui ne risque pas de s’ennuyer.

C’est parti pour durer !

De nombreuses saga ont débutés entre les lignes des quotidiens : les triplés, Garfield, Grimmy, Calvin et hobbes. Nelson s’est joint à leur rang en Février 2000. Depuis, Christophe Bertschy a fournit quatre album et créer d’autres personnages.

Une des particularité de cette série est que sa conception est entièrement gérée par ordinateur alors que d’autres auteurs de bd se contentent d’exploiter l’outil informatique pour la colorisation. Mais malgrés cet utilisation total de l’informatique le dessin conserve une allure conventionnelle et seuls les experts pourront se prononcer sur la différence de trait. Les personnages et les décors sont volontairement simplistes ce qui correspond à ce genre de parution.

Au fur et à mesure des sketches qui se composent en général de quelques vignettes, le lecteur voit évoluer Nelson dans un monde ressemblant énormément à celui de Garfield : une célibataire parfois simpliste, un chien assez débile, et un frigo ! Il faudrait peut être songer à présenter John à Julie :ils feraient tous les deux un couple parfait. Mais malgré ses similitudes ,on ne tombe absolument pas dans un copiage ou la parodie mais dans une variation du thème très réussit. Nelson est un galopin qui ira loin !

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