Fleurus a choisi Follenn comme dessinateur phare pour « Fleurus Fantasy Art », sa nouvelle collection d’apprentissage du dessin par la fantasy. Quatre albums sont au catalogue : Dessine les dragons, Dessine les guerriers, Dessine les fées, Dessine les créatures Fantasy. Avec un dessin d’orque à la Druillet en couverture, l’album annonce la couleur : le rouge de la furie de la bataille pour les garçons.
Le but du jeu : apprendre à dessiner des personnages que les illustrateurs en herbe connaissent bien. La mise en contexte est minimaliste. Les textes portent davantage sur les conseils de dessin et de mise en couleur. Le choix des personnages est représentatif du monde de la fantasy.
Créateur de personnages de jeux vidéo, dessinateur de BD (Aeternam), Follenn, alias Vincent Boulanger (ne pas confondre avec le groupe de musique bretonne), donne beaucoup dans le dessin didactique chez Fleurus ces derniers temps. Auteur d’une série d’ouvrages sur le dessin de Street dancers, de Top models, de Fashion addicts, il est l’auteur de cinq ouvrages récents sur l’art de dessiner des combattants ou des personnages de fantasy.
Des guerriers posent pour la gloire
Principe de la collection : les premières pages commencent par l’apprentissage de la couleur pour faire le bon choix entre les crayons de couleur, les feutres ou la gouache. Follenn attaque par la découverte des guerriers (le nain, le géant, le combattant, l’orque hurlant, l’ignoble coupe-jarret, le soldat rageur et le vieux roi). Puis il privilégie les mouvements des chevaliers avec l’entraînement avant la bataille, la guerre et les corps fourbus après le combat.
Après un petit tour par le guerrier de profil, il aborde toute la gamme des héros de fantasy : les chevaliers, les chasseurs de dragon, les elfes, le nain guerrier, l’orque rugissant, le diable surgissant, la femme au loup, la reine de la jungle. Soit une douzaine de modèles venus tout droit de l’univers de Tolkien.
Pour chaque personnage, on part du plus simple au plus compliqué : les volumes structurants, une première ébauche des contours, un croquis crayonné, parfois des versions couleur de tailles variées. Chaque dessin est accompagné d’un petit encart d’aide. A gauche, un bandeau vertical situe le personnage dans son contexte et précise le matériel nécessaire pour la réalisation de l’image.
Puissance graphique et pertinence didactique
Les crayonnés de Follenn sont superbes. Tout est parfait, à l’exception du planteur de drapeau, aux proportions étranges. Les mises en couleur sont réussies (surtout la gouache). Les personnages sont criants de vérité. Seules les scènes collectives, conçues comme une juxtaposition rapide de clones, sont peu convaincantes, mais il en y a peu.
Les trois, quatre ou cinq étapes de dessin noir et blanc sont didactiques et bien pensées. Le premier dessin paraît relativement facile et la progression paraît constante. C’est une illusion, bien sûr et l’adolescent déchantera un peu en voyant l’écart de ses derniers dessins avec ceux de Follenn, mais en recommençant plusieurs fois, il a ses chances.
Si la couleur des elfes à l’affût détone un peu (le résultat est bien moins bon que la version noir et blanc), certains dessins sont vraiment impressionnants. C’est le cas de l’orque rugissant, de l’homme à la hache, du chasseur de dragon. Plus le thème est terrifiant, plus le dessin est remarquable.
Comme pour les autres ouvrages de la collection, les équilibres didactique/puissance graphique, texte/illustrations, sont pertinents et propices à l’apprentissage.
Un livre pour les jeunes illustrateurs qui pourrait bien susciter des vocations.
Le but du jeu : apprendre à dessiner des personnages que les illustrateurs en herbe connaissent bien. La mise en contexte est minimaliste. Les textes portent davantage sur les conseils de dessin et de mise en couleur. Le choix des personnages est représentatif du monde de la fantasy.
Créateur de personnages de jeux vidéo, dessinateur de BD (Aeternam), Follenn, alias Vincent Boulanger (ne pas confondre avec le groupe de musique bretonne), donne beaucoup dans le dessin didactique chez Fleurus ces derniers temps. Auteur d’une série d’ouvrages sur le dessin de Street dancers, de Top models, de Fashion addicts, il est l’auteur de cinq ouvrages récents sur l’art de dessiner des combattants ou des personnages de fantasy.
Des guerriers posent pour la gloire
Principe de la collection : les premières pages commencent par l’apprentissage de la couleur pour faire le bon choix entre les crayons de couleur, les feutres ou la gouache. Follenn attaque par la découverte des guerriers (le nain, le géant, le combattant, l’orque hurlant, l’ignoble coupe-jarret, le soldat rageur et le vieux roi). Puis il privilégie les mouvements des chevaliers avec l’entraînement avant la bataille, la guerre et les corps fourbus après le combat.
Après un petit tour par le guerrier de profil, il aborde toute la gamme des héros de fantasy : les chevaliers, les chasseurs de dragon, les elfes, le nain guerrier, l’orque rugissant, le diable surgissant, la femme au loup, la reine de la jungle. Soit une douzaine de modèles venus tout droit de l’univers de Tolkien.
Pour chaque personnage, on part du plus simple au plus compliqué : les volumes structurants, une première ébauche des contours, un croquis crayonné, parfois des versions couleur de tailles variées. Chaque dessin est accompagné d’un petit encart d’aide. A gauche, un bandeau vertical situe le personnage dans son contexte et précise le matériel nécessaire pour la réalisation de l’image.
Puissance graphique et pertinence didactique
Les crayonnés de Follenn sont superbes. Tout est parfait, à l’exception du planteur de drapeau, aux proportions étranges. Les mises en couleur sont réussies (surtout la gouache). Les personnages sont criants de vérité. Seules les scènes collectives, conçues comme une juxtaposition rapide de clones, sont peu convaincantes, mais il en y a peu.
Les trois, quatre ou cinq étapes de dessin noir et blanc sont didactiques et bien pensées. Le premier dessin paraît relativement facile et la progression paraît constante. C’est une illusion, bien sûr et l’adolescent déchantera un peu en voyant l’écart de ses derniers dessins avec ceux de Follenn, mais en recommençant plusieurs fois, il a ses chances.
Si la couleur des elfes à l’affût détone un peu (le résultat est bien moins bon que la version noir et blanc), certains dessins sont vraiment impressionnants. C’est le cas de l’orque rugissant, de l’homme à la hache, du chasseur de dragon. Plus le thème est terrifiant, plus le dessin est remarquable.
Comme pour les autres ouvrages de la collection, les équilibres didactique/puissance graphique, texte/illustrations, sont pertinents et propices à l’apprentissage.
Un livre pour les jeunes illustrateurs qui pourrait bien susciter des vocations.