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Deux Cons

Tronchet (Scénariste, Dessinateur)
Langue d'origine : Français
Aux éditions : 
Date de parution : 31/10/2006  -  bd
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Deux Cons

Né à Béthune en 1958, Didier Vasseur suit des études de droit puis obtient en 1988 le diplôme de l’Ecole supérieure de Journalisme de Lille. En 1986 via Pilote, Calbuth l’anti-héros apparaît pour la première fois dans la presse BD. Tronchet est aujourd’hui un auteur comblé avec près de trente albums à son actif, trois Alph Art Humour (1990 pour Raoul Fulgurex, 1993 pour le tome 4 de Calbuth et 1998 pour le tome 6 de Tergal) et d’innombrables parutions dans la presse spécialisée, comme Fluide Glacial et L’Echo des Savanes. Son personnage de Jean Claude Tergal le fit connaître du grand public notamment par le biais du théâtre où il incarna son personnage.
Avec Deux cons, il revisite un double album publié aux éditions Delcourt avec Gelli.

Patacrêpe et Couyalère

Ce sont les deux personnages principaux et donc « les deux cons » de Tronchet. Ils se posent des questions existentielles aussi absurdes les unes que les autres telles que : braquer une banque avec un masque de Mickey ne risque-t-il pas de mettre en péril la gentille souris ainsi que ses acolytes Donald et Dingo sans oublier Riri, Fifi et Loulou ? Ou encore pourquoi une femme a-t-elle deux seins alors qu’elle ne veut jamais se laisser toucher un seul ?

Humour gras

Adeptes de l’humour de mauvais goût et de l’absurde grandiloquent, cette BD est pour vous ! Si le fait de savoir pourquoi les couilles pendent vous a toujours posé un gros dilemme, alors Deux Cons a été écrit pour vous satisfaire.

Après, si cet humour ne vous convient pas, il vaut mieux éviter de lire cet album.
Tout au long des planches, on se demande où Tronchet veut en venir avec ces deux personnages et malheureusement la conclusion arrive assez vite, à rien ! Si les débuts de chaque histoire sont prometteurs, ça tombe rapidement à plat et mis à part le fait d’être gras, le sourire n’arrive pas à sortir. Peut-être les « raviolis pourris » résurrections de Gengis Khan et de sa cavalerie mongole permettent de se dérider mais malheureusement la vulgarité l’emporte sur ce qui aurait pu être une satire humoristique agressive et délirante.

Le trait de Tronchet convient néanmoins parfaitement aux personnages de Couyalère et Patacrêpe, et le ton des couleurs est très bien choisi. De plus, le fait de ne pas couper les saynètes en plein milieu de pages ou de ne faire que quelques stickers de temps en temps amène un rythme non négligeable. Tronchet signe ici un album simple qui fait malheureusement regretter Jean Claude Tergal.

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