Les éditions Flatland ont deux sorties en juin qui flirtent avec l'imaginaire. Les voici :
Conte des cinq sens, roman d'Emmanuel Brière Le Moan
Sortie le 28 juin 2024
ISBN : 978-2-490426-47-8 / Format : 13,5 x 21,5 cm, 144 pages, couverture quadri pelliculée / Poids : 175 g / Prix public : 9 €
Quel rapport entre deux soldats de Napoléon découvrant pendant la retraite de Russie un vaisseau lumineux dans un bois enneigé et les disparitions mystérieuses qui endeuilleront la ville de Salem quelques années plus tard ? Quels liens entre l’assassinat du père de Peter, policier dont l’odorat a été artificiellement augmenté, et le raccordement littéral d’un homme à une forêt, alors que tout se dérègle à la surface de la planète ?
Cinq époques-charnières, cinq membres d’une même famille, dont les perceptions ont été radicalement altérées, avant l’apparition d’un sixième sens, quand semble venue la fin du monde.
Un cheminement à rebours, du vingt-deuxième au dix-neuvième siècle, sur une planète bouleversée par le réchauffement climatique.
Et si notre avenir ne résidait pas dans un hypothétique monde virtuel mais dans un bio-réseau d’un genre nouveau ?
En un fix-up new-weird aussi réussi que réjouissant, Emmanuel Brière Le Moan rend un vibrant hommage aux littératures de genre sous toutes leurs formes.
Après des études de philosophie, Emmanuel Brière Le Moan est devenu enseignant. Conte des cinq sens est son premier roman.
Esquilles et lambeaux, recueil de nouvelles de Nicolas Liau.
Sortie le 14 juin 2024
ISBN : 978-2-490426-46-1 / Format : 13,5 x 21,5 cm, 164 pages, couverture quadri pelliculée / Poids : 210 g / Prix public : 12 €
'Esquilles et lambeaux' est le troisième recueil de nouvelles de Nicolas Liau paru chez Flatland éditeur, après 'Quand je serai grand, je serai mort' (2020) et 'L’Ange de la mélancolie' (2021).
« Une dissection de la nature humaine, dans ses marges humorales, dans ses croyances et ses superstitions angoissées, dans sa complexion spleenétique, dans ses corps torturés et mutilés, voilà à quoi nous invite l’auteur dans ces treize – le nombre n’est pas anodin – textes où se mêlent onirisme noir et absurde lumineux, qui s’inscrivent d’emblée dans la lignée d’auteurs du dix-neuvième siècle comme Baudelaire, Lautréamont, Nerval ou Barbey d’Aurevilly. À l’obscure lumière de ces derniers, la lecture de ce recueil s’apparente ainsi à une promenade baroque dans le cimetière de destins tourmentés et suppliciés, un soir de ciel bas, à la tombée de la nuit. Mais Nicolas Liau se reconnaît aussi une affinité particulière pour "la surnature rustique et la verve imagée" de Claude Seignolle, à l’enseigne de son étrange, marqué au fer rouge de ses histoires vénéneuses de diable, de sorcières et autres cruautés littéraires. Tous ses personnages magnifiquement dépeints, au destin funestement dessiné, semblent, dans le même souffle expiré et souffreteux que ces maîtres, nous susurrer de ne pas oublier que toutes, tous, l’on va mourir, et que c’est cette conscience lourde de sens qui a mené l’écriture de ces contes philosophico-fantastiques. »
Remarqué par Claude Seignolle, dont il admire la flamboyante plume soufrée, Nicolas Liau n’a d’yeux et de cœur que pour les belles et brèves histoires qui tournent mal, celles qui racontent l’horreur et le cauchemar avec la langue des poètes. Auteur d’une promenade littéraire autour des superstitions berrichonnes (Les Épouvantails du Maufait, Pimientos / Arteaz, 2012), il a également cosigné avec son frère Florent un recueil de fabulettes infanticides : C’est encore loin la mort ? (Mythologica, 2016). Esquilles et lambeaux est son troisième recueil de nouvelles paru chez Flatland éditeur, après Quand je serai grand, je serai mort (2020) et L’Ange de la mélancolie (2021).