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Devise n°3 : A trop monter on se fait descendre

Pierre Schelle (Coloriste), Hervé Richez (Scénariste), Henri Jenfèvre (Dessinateur)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 31/01/2004  -  bd
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Devise n°3 : A trop monter on se fait descendre

Henri Jenfèvre est un dessinateur spécialiste du gag. Il a créé en compagnie d’Olivier Sulpice Les Gendarmes chez Bamboo, ils sont bientôt rejoints par Cazenove à qui l’on doit la série Nostra. Tous les trois se lancent ensuite dans une nouvelle série, Les 1000 pattes, qui exploite un terrain presque vierge : les routiers. Toujours chez Bamboo, il est aux manettes de deux autres séries d’humour : Rob, Wed et Cie… et la très drôle Dirty Henry dont le scénariste n’est autre que Hervé Richez. Celui-ci oscille entre la bande dessinée d’humour, Les Damnés de la Route, avec Achdé au dessin, et des séries aux accents plus fantastiques comme Sam Lawry avec Mig, dont le deuxième tome sort prochainement. Il est le directeur de la collection « Grand Angle » chez Bamboo, collection dans laquelle est paru Le Messager, toujours avec Mig. Après avoir exploré différents corps de métiers, nos deux acolytes nous narrent les difficultés d’une profession encore peu connue, celle de tueur à gages.

« Clients et victimes : même satisfaction »

Les contrats se suivent et ne se ressemblent pas pour notre spécialiste du silencieux. Mister Steel. O. Reynolds est un professionnel du « liquidage » en tout genre. Sa petite entreprise Eraser limited marche bien, les contrats se suivent mais ne se ressemblent pas et son fils adoptif, Quentin Cantino, est toujours aussi encombrant qu’empoté. Question contrat vous avez le choix entre le forfait « pendaison », le forfait « crescendo », une balle par jour, le forfait « sculpture », vous faites don de votre corps à l’Art….

Le Héros est un pro, mais pas forcément du rire

Ce troisième tome de L’Effaceur parvient difficilement à nous arracher quelque sourire. On se lasse des gags, qui tombent du coup à plat, et les dialogues ont perdu de leur saveur. Seule l’idée des contrats, tous différents, sauvent encore la mise. Quelle déception, on attendait plus drôle de la part des créateurs du désormais célèbre lieutenant « Dirty » Henry. Pourtant rien n’a réellement changé par rapport aux tomes précédents. Mais ce qui a fait la réussite des premiers albums, humour noir, dessin très BD d’humour franco-belge, couple façon Laurel et Hardy, couleurs pétantes de Schelle, gags en une page, ne prend plus. Vite le quatrième tome que l’on ne reste pas sur cette impression.

Info : Le mini-site est plutôt sympa, il est hébergé par Vents d’Ouest : www.ventsdouest.com

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