Quitte ou double

Devenue mère, Mony a bien des responsabilités, dont celle de l’U.C.C Dolores, qu’elle a dû faire atterrir en urgence sur la planète Tishala, une planète transformée en désert par l’exploitation qui en a été faite. Pour réparer le Dolores, elle loue ses services de tireuse d’élite à Sharkis la sans-peur, patron d’une troupe de mercenaires. Il découvre la maladie de la fille de Mony, Lune et s’en sert comme moyen de pression. Son but est de détruire la tribu des Wassaï, de s’emparer d’une mère invisible, une sorte de créature surpuissante. Le plus simple est d’abattre la Wassaï qui contrôle la créature, la Wazili, d’où le recours à Mony. Mais la Wazili est une enfant et Mony se révolte. Le Dolores n’est pas près de quitter cette planète de malheur…

Une série réjouissante

Cela fait quelques années que Didier Tarquin, célèbre pour sa prestation sur Lanfreust, a entrepris avec sa femme Lyse, coloriste de son état, UCC Dolores, un space opera qui depuis deux tomes prend des allures d’un film Mad Max survitaminé. L’héroïne, Mony, tout à fait charismatique derrière un physique charmant, s’avère de plus en plus complexe au fur et à mesure que l’histoire avance. La puissance graphique des planches de Tarquin, servi par la mise en couleurs de son épouse, font de cet album une réussite, une de plus donc pour un couple d’artistes qu’on suit avec attention.

Sylvain Bonnet