Tris vit dans une société régie par des factions qui dénoncent chacune un vice et défendent une vertu, en vue de constituer une civilisation idéale : les Erudits, les Altruistes, les Audacieux, les Sincères et les Fraternels. Depuis toujours, elle vit chez les Altruistes, faction de ses parents.

 

A 16 ans, elle doit passer un test décisif qui déterminera sa vraie faction, en fonction de ses capacités et des valeurs qu’elle défend. Il existe des personnes spéciales pour qui le test ne dévoile pas de résultat. Ce sont les Divergents. Et le test de Tris n’est pas concluant.

La jeune fille doit faire un choix qui changera le cours de sa vie. Mais quoi qu’il en soit, être divergent est dangereux et où qu’elle aille, l’étau se resserre peu à peu sur elle…

 

 

J’ai été assez surprise par ce roman. Le résumé ne m’avait pas beaucoup plu, le thème avait l’air d’avoir été exploité déjà par de nombreux auteurs et la couverture supposait de l’action mais pas de fond (on trouve souvent des livres à la couverture aguicheuse, pleine de couleurs, mais qui s’avèrent peu recherchés et basés sur des thèmes déjà visités). Mais en entendant des critiques positives sur ce roman, je me suis lancée dans la lecture, sans trop d’illusions.

 

Et pourtant, j’ai beaucoup aimé. C’est très immersif. Le thème de la survie, est retrouvé dans de nombreux romans (notamment dans Hunger Games), mais l’univers, les personnages, l’histoire font qu’on entre facilement dans le roman et qu’on s’en détache difficilement.

 

Il y a déjà, au début, les intrigues du test et de la faction désignée. Je pense que le fait que l’héroïne doive faire des choix (rien que dans le test, ce qu’elle doit faire, attraper le couteau ou le fromage) fait que le lecteur tente de deviner ce qu’elle va faire, donc de s’imaginer à la place du personnage et s’immerger facilement dans l’histoire. Il y a pas mal de suspense. Le personnage de Tris est plaisant, et s’imaginer à sa place nous prend souvent au cours de l’histoire, y compris pendant les combats, les duels et les coups bas.

 

Mais le point central du roman reste la relation qui se développe entre Quatre, le jeune mentor belliqueux et distant, et Tris. L’intrigue amoureuse est bien menée, ce n’est pas une histoire à l’eau de rose ni une histoire trop irréelle. Elle se déploie au fur et à mesure.

 

Jusqu’à la dernière partie, j’ai vraiment beaucoup apprécié. C’était centré sur la faction de la jeune fille, sur ses inquiétudes sur le classement, de son angoisse de devenir une sans-faction et surtout, de sa crainte d’attirer trop l’attention, ce qui dévoilerait sa nature de Divergente…

 

Mais la partie finale ne m’a pas beaucoup plu. Je trouve l’idée finale assez saugrenue et invraisemblable. Les événements sont soudain précipités, tout va trop vite, Quatre aime Tris pour de bon donc c’est moins intéressant et on rompt complètement avec l’atmosphère des anciennes parties.

 

C’est dommage. J’imagine très mal un deuxième tome qui, selon les dernières scènes du tome 1, serait beaucoup moins prometteur que le premier…