Sous le signe des étoiles ! Ce 21ème numéro de Galaxies a décidé de nous emmener dans l'espace. Cinq nouvelles sur les huit publiées ont un autre cadre que notre bonne vieille Terre. C'est ce qui s'appelle du dépaysement. Accrochez vos ceintures, nous partons pour de nouvelles aventures spatiales !
Le premier à ouvrir le bal sur ce sujet est George Alec Effinger. Avec son titre sobre : Un , son histoire nous conte l'aventure un peu folle d'un couple de scientifiques. Après la mort de leur unique enfant, ils ont décidé de partir dans l'espace à la recherche de la vie. Mais de planète en planète et d'année en année, leurs espoirs s'amenuisent peu à peu. En trente ans, rien ! Pas la moindre cellule vivante digne de ce nom. A des milliers d'années lumière de la Terre, le sentiment de solitude et de dépression n'en est que plus fort. Et si l'un des deux mourait. Comment s'en sortirait l'autre ? En forme de huit clos, cette première nouvelle est des plus émouvante. Sans fioriture autre que la solitude de ses héros, Un possède un certain charme. Avec tact, Effinger s'est aventuré plus sur le chemin de la psychologie (voir même de la folie) que sur celui de l'action. Le tout sans devenir ennuyeux. Une bonne pioche.
Pas d'ET mais beaucoup d'eau…
Faute d'habitants extraterrestres, les personnages de Jacques Boileau dans le triptyque de nouvelles que nous propose ici Galaxies, (trois nouvelles pour le prix d'une, la classe !), ont décidé de coloniser la planète Angra. Pas de continent, quelques îles ici et là, plusieurs lunes, un paysage à couper le souffle... tout semble propice à l'installation humaine. Mais quand la politique et la géologie s'en mêlent, nos fiers colons n'ont plus qu'à se débrouiller par tous seuls. Avec une plume sympathique, Jacques Boileau apporte un éclairage nouveau sur le thème classique de la colonisation.
Quant à la nouvelle de Danielle Martinigol, elle se situe quelques siècles plus tard. Dans Le vol du lac, ses héros découvrent les descendants de colons terriens abandonnés depuis des lustres sur une planète perdue. En s'organisant ensemble, ils ont construit leur propre civilisation. Mais un gros secret se cache derrière l'accueil amical de l'indigène que les scientifiques ont capturé. Le découvriront-ils avant de partir ? Une nouvelle fort sympathique.
Retour sur Terre…
Après ces aventures spatiales, on pourra se délecter des deux autres textes de Ian McDonald et Pierre Bordage (à qui le dossier est consacré : quelle bonne idée !). Si ce dernier nous entraîne dans un univers de tous les possibles (changer son visage et son corps à volonté par exemple…), Ian McDonald a choisi l'Irlande comme cadre à son récit. Suite à la mort de sa mère (une méchante bonne femme), le héros part annoncer la nouvelle à sa sœur disparue depuis de longues années. Autant dire que sa petite enquête lui réserve bien des surprises. Avec une bonne louche de mélancolie irlandaise, Après Kerry est une des meilleures nouvelles de ce numéro. Encore une à ne pas rater.
Dense et de qualité… comme d'hab !
Fort de ces huit nouvelles, ce numéro 21 de Galaxies est assez dense. Et comme d'habitude dans cette revue, le principal point commun de tous ces textes est leur qualité. Que l'on apprécie ou non leurs histoires, on ne peut que leur reconnaître leur professionnalisme. Et comme certaines nouvelles ont d'autres atouts à faire valoir en plus, une nouvelle fois Galaxies tient la route. Bref, un bon numéro classique mais efficace.
Le premier à ouvrir le bal sur ce sujet est George Alec Effinger. Avec son titre sobre : Un , son histoire nous conte l'aventure un peu folle d'un couple de scientifiques. Après la mort de leur unique enfant, ils ont décidé de partir dans l'espace à la recherche de la vie. Mais de planète en planète et d'année en année, leurs espoirs s'amenuisent peu à peu. En trente ans, rien ! Pas la moindre cellule vivante digne de ce nom. A des milliers d'années lumière de la Terre, le sentiment de solitude et de dépression n'en est que plus fort. Et si l'un des deux mourait. Comment s'en sortirait l'autre ? En forme de huit clos, cette première nouvelle est des plus émouvante. Sans fioriture autre que la solitude de ses héros, Un possède un certain charme. Avec tact, Effinger s'est aventuré plus sur le chemin de la psychologie (voir même de la folie) que sur celui de l'action. Le tout sans devenir ennuyeux. Une bonne pioche.
Pas d'ET mais beaucoup d'eau…
Faute d'habitants extraterrestres, les personnages de Jacques Boileau dans le triptyque de nouvelles que nous propose ici Galaxies, (trois nouvelles pour le prix d'une, la classe !), ont décidé de coloniser la planète Angra. Pas de continent, quelques îles ici et là, plusieurs lunes, un paysage à couper le souffle... tout semble propice à l'installation humaine. Mais quand la politique et la géologie s'en mêlent, nos fiers colons n'ont plus qu'à se débrouiller par tous seuls. Avec une plume sympathique, Jacques Boileau apporte un éclairage nouveau sur le thème classique de la colonisation.
Quant à la nouvelle de Danielle Martinigol, elle se situe quelques siècles plus tard. Dans Le vol du lac, ses héros découvrent les descendants de colons terriens abandonnés depuis des lustres sur une planète perdue. En s'organisant ensemble, ils ont construit leur propre civilisation. Mais un gros secret se cache derrière l'accueil amical de l'indigène que les scientifiques ont capturé. Le découvriront-ils avant de partir ? Une nouvelle fort sympathique.
Retour sur Terre…
Après ces aventures spatiales, on pourra se délecter des deux autres textes de Ian McDonald et Pierre Bordage (à qui le dossier est consacré : quelle bonne idée !). Si ce dernier nous entraîne dans un univers de tous les possibles (changer son visage et son corps à volonté par exemple…), Ian McDonald a choisi l'Irlande comme cadre à son récit. Suite à la mort de sa mère (une méchante bonne femme), le héros part annoncer la nouvelle à sa sœur disparue depuis de longues années. Autant dire que sa petite enquête lui réserve bien des surprises. Avec une bonne louche de mélancolie irlandaise, Après Kerry est une des meilleures nouvelles de ce numéro. Encore une à ne pas rater.
Dense et de qualité… comme d'hab !
Fort de ces huit nouvelles, ce numéro 21 de Galaxies est assez dense. Et comme d'habitude dans cette revue, le principal point commun de tous ces textes est leur qualité. Que l'on apprécie ou non leurs histoires, on ne peut que leur reconnaître leur professionnalisme. Et comme certaines nouvelles ont d'autres atouts à faire valoir en plus, une nouvelle fois Galaxies tient la route. Bref, un bon numéro classique mais efficace.