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Double hélice

Koji Suzuki ( Auteur), Ando Takeshi (Illustrateur de couverture), Tominaga Akemi (Illustrateur de couverture), Corinne Atlan (Traducteur)
Langue d'origine : Japonais
Aux éditions : 
Date de parution : 31/08/2003  -  livre
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Double hélice

Avant de lire cet article, je vous conseille de jeter un coup d'œil à l'article Ring, car ce roman est du même acabit. Ces deux livres ont été traduits en France, ne nous voilons pas la face, grâce à la grande renommée du film du même titre, Ring. Je n'ai pas vu le film, mais s'il est aussi mauvais que le livre, je ne veux pas le voir. Mais là, je m'emballe et je commence par la fin. Alors, revenons à l'auteur qui vous vous en doutez, est japonais. Pour l'instant, il est inconnu en France. En 1990, il édite son premier livre, Rakuen qui sera récompensé par le Grand prix de l'imaginaire japonais. L'année suivante sort Ring, le premier roman d'une trilogie, puis Double hélice, le deuxième épisode.

Ring, c'est l'histoire d'un journaliste, Kazuyuki Asakawa, et de son ami Ryuji qui visionnent une drôle de casette vidéo. Ils ont alors sept jours pour contrer une malédiction plutôt inhabituelle. À la fin de ce roman, Kazuyuki pense avoir trouvé la solution. La casette fonctionne comme un virus et pour contrer la malédiction, il faut en faire une copie et la faire visionner à une autre personne.

Une autopsie étrange

Mitsuo Ando, médecin légiste réalise l'autopsie de son ami Ryuji. Celui-ci est mort d'un arrêt du cœur. Pourtant, un étrange sarcome se trouve dans son artère. Il le prélève et découvre un étrange bout de papier avec une série de chiffres. Il décode le message et obtient le mot RING. Cette histoire intrigue fortement Mitsuo. Qui plus est, le sarcome serait dû à un virus apparenté à celui de la variole, maladie éradiquée depuis plus de 25 ans. Le médecin légiste se lance alors dans une enquête afin de trouver le fin mot de l'histoire. Le voilà, pris dans la malédiction de Miyashita.

Un " double flop " dans le genre fantastique

Les romans se suivent et se ressemblent. Autant Ring était nul et mal écrit, autant Double Hélice est ennuyeux et invraisemblable. La seule amélioration est d'avoir changé de traducteur. Je l'avoue cela fait du bien de lire un livre à peu près bien écrit (malgré quelques erreurs de traduction pardonnables à des non-biologistes). Passons à l'histoire. C'est long, trop long. Le lecteur se perd dans des explications scientifiques inutiles, surtout que l'auteur n'a vraiment aucune connaissance dans ce domaine-là. Vous voulez une preuve : un virus peut féconder un ovule !!! Eh oui, ça fait tâche dans un roman. Il faut dire que tout est tiré par les cheveux dans ce livre. Vous voulez d'autres preuves :
- Une fille donne naissance au fœtus d'une fille morte, il y a 25 ans (celle-ci, avant de mourir, a mélangé son ADN avec celui du virus !).
- La fille récupère sa taille au moment de sa mort, car cette donnée était en mémoire dans son ADN.
- La fille est hermaphrodite : elle a deux sexes et peut s'auto-féconder !
Bref, j'arrête là. C'est vraiment n'importe quoi. On n'y croit pas un instant. Bonne nouvelle, le troisième et dernier tome, ne devrait pas tarder à sortir et je me ferais une joie de le chroniquer.

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