Valp, de son vrai nom Valentine Pasche, est une auteure de BD née en 1979 en Suisse. Après des études de culture générale, elle passe trois ans aux Arts décoratifs, ce qui l’amènera à la bande dessinée avec une première série en cinq volumes, Lock, parue aux éditions Paquet entre 2001 et 2007. C’est chez Delcourt qu’elle entame sa seconde série, Ashrel, dont Dragon est le premier tome. On peut trouver, entre autres choses, des recherches graphiques pour cette série sur son blog.
Un garçon au pouvoir étrange
Ashrel est un garçon pas comme les autres : il est capable de redonner la vie en touchant les morts. Dans un monde de fantasy médiévale, ce n’est pas forcément un avantage, puisqu’il est assimilé à un démon… Alors qu’il est poursuivi par des villageois en colère, il croise un jeune palefrenier qui s’est échappé du château de la reine Obverda. Celle-ci a lancé son prévôt Chandras aux trousses du jeune voleur, qui n’est pas ce qu’il laisse paraître. Aidée contre son gré par les soldats d’un royaume voisin, Chandras est sommée de récupérer le fuyard. Mais elle a d’autres soucis : à Acromby, un dragon terrorise les habitants…
Une BD sympathique
Ashrel entre dans la catégorie des BD sympathiques : celles qui ne laisseront pas un souvenir impérissable mais qui procurent un agréable moment de lecture. Son scénario est plutôt classique, du moins en ce qui concerne l’univers de la série : une intrigue de cour, un garçon aux pouvoirs magiques, des dragons... Rien de bien transcendant mais c’est plutôt pas mal au final. Et même si ce premier tome manque un peu d’épaisseur en termes d’événements – exposition de la situation et des personnages oblige – il y a suffisamment d’informations, d’action et de mystères pour tenir le lecteur en haleine, avec l’humour en prime.
Côté dessins, le niveau est plus que correct. Valp apporte un soin tout particulier aux décors, qui par certains aspects rappellent une ambiance celtique : circonvolutions complexes et dessins tout en courbes. La colorisation, de bonne facture, apporte une touche plus gothique, notamment chez les personnages, avec leur teint pâle et leurs yeux cernés de noir. Chaque personnage important a d’ailleurs « sa » couleur attitrée, comme reflet de sa personnalité : rouge pour Chandras, bleu-gris pour Ashrel, blanc pour Pahn… Bref, tout ceci n’est peut-être pas particulièrement original, mais au final c’est plutôt joli et bien réalisé.
On ne prétendra donc pas attendre le second tome, Wesconda, avec une grande impatience, mais on y jettera assurément un œil enjoué et bienveillant.
Un garçon au pouvoir étrange
Ashrel est un garçon pas comme les autres : il est capable de redonner la vie en touchant les morts. Dans un monde de fantasy médiévale, ce n’est pas forcément un avantage, puisqu’il est assimilé à un démon… Alors qu’il est poursuivi par des villageois en colère, il croise un jeune palefrenier qui s’est échappé du château de la reine Obverda. Celle-ci a lancé son prévôt Chandras aux trousses du jeune voleur, qui n’est pas ce qu’il laisse paraître. Aidée contre son gré par les soldats d’un royaume voisin, Chandras est sommée de récupérer le fuyard. Mais elle a d’autres soucis : à Acromby, un dragon terrorise les habitants…
Une BD sympathique
Ashrel entre dans la catégorie des BD sympathiques : celles qui ne laisseront pas un souvenir impérissable mais qui procurent un agréable moment de lecture. Son scénario est plutôt classique, du moins en ce qui concerne l’univers de la série : une intrigue de cour, un garçon aux pouvoirs magiques, des dragons... Rien de bien transcendant mais c’est plutôt pas mal au final. Et même si ce premier tome manque un peu d’épaisseur en termes d’événements – exposition de la situation et des personnages oblige – il y a suffisamment d’informations, d’action et de mystères pour tenir le lecteur en haleine, avec l’humour en prime.
Côté dessins, le niveau est plus que correct. Valp apporte un soin tout particulier aux décors, qui par certains aspects rappellent une ambiance celtique : circonvolutions complexes et dessins tout en courbes. La colorisation, de bonne facture, apporte une touche plus gothique, notamment chez les personnages, avec leur teint pâle et leurs yeux cernés de noir. Chaque personnage important a d’ailleurs « sa » couleur attitrée, comme reflet de sa personnalité : rouge pour Chandras, bleu-gris pour Ashrel, blanc pour Pahn… Bref, tout ceci n’est peut-être pas particulièrement original, mais au final c’est plutôt joli et bien réalisé.
On ne prétendra donc pas attendre le second tome, Wesconda, avec une grande impatience, mais on y jettera assurément un œil enjoué et bienveillant.