Architecte de profession, Jean-Marc Rivet réalise à 42 ans un rêve avec les toutes jeunes éditions AG2M : celui d'écrire et d'éditer ses romans. Des livres indépendants les uns des autres et qui mettent en scène un jeune héros parcourant les étendues infinies de la galaxie, vivant des aventures toutes plus folles les unes que les autres.

Mort et reconstruit

Avec Ecce Norifumi, il commence ce nouvel épisode en étant... mort. Norifumi n'a pas survécu au crash de son appareil. Heureusement, il est "reconstruit" par des mains habiles. Aussitôt sur pied, il se lance à la recherche de sa fiancée avec qui il était au moment de l'accident. Une quête un peu folle dans un monde où l'on ne distingue plus les humains des androïdes.

Pas déplaisant

C'est avec toujours un rien d'inquiétude que l'on reçoit ce genre de roman, venu d'une petite maison d'édition et d'un auteur inconnu. Un roman qui sent bon l'autoédition et qui en plus se permet sur la 4ème de couverture d'afficher : "déjà des classiques de la littérature !". Un manque d'humilité qui fait sourire. Reste qu'en ce qui concerne l'intrigue et le style de l'auteur, Ecce Norifumi n'est pas déplaisant. Evidemment, on sent que l'auteur a encore quelques progrès à faire. L'histoire dérape parfois dans des directions étonnantes et le style demande à être un peu clarifié. Il n'en reste pas moins, que tout en étant classique, le thème des humains/humanoïdes est plutôt bien traité. Résultat, sans être vraiment emballé, on suit avec facilité cette histoire sans décrocher. Un bon point pour ce qui est un petit roman qui mérite qu'on s'y arrête quelques instants.