Longtemps Laurent Genefort aura été l’homme d’un seul univers. De ses débuts en 1988 avec Le Bagne des ténèbres jusqu’à son premier roman de fantasy 10 ans plus tard, il aura exclusivement livré des récits avec le même background de space opera. Inlassablement, de planète en planète, multipliant les personnages et les intrigues, il explorait les limites de son imagination. Elaï fait partie de cette période. A partir de la fin des années 90, il commença à se diversifier entre des romans pour enfants en fantasy et le début de sa trilogie Omale, un cycle une nouvelle fois de science-fiction mais bien plus ambitieux que ce qu’il avait pu faire jusque là.
De l’uranium pour un espoir !
Foster est un ancien colonel de l’armée à qui il reste une certaine ambition et des fonds assez importants pour en avoir les moyens. Sa dernière idée, c’est de remettre en état de marche la ville d’Elaï, l’ancien joyau de la planète Arago. Avant son abandon, elle avait une précieuse centrale nucléaire jusqu’à ce que l’uranium ne vienne à manquer et qu’elle ne tombe aux mains des pillards. Foster engage donc une équipe de mercenaires pour en reprendre le contrôle, mais la vie en groupe pour ces fortes personnalités sera une aventure aussi difficile que leur mission.
Un bon roman
Encore une fois, Laurent Genefort explore son univers avec une nouvelle aventure sur une nouvelle planète. Mais à bien y regarder, Elaï est un peu particulier dans sa bibliographie. En effet, pour l’une des premières fois, la narration change, Genefort employant la première personne du singulier pour sa narration. Un petit changement qui avait son importance à l’époque parce qu’il avait pour conséquence de fluidifier le récit. Et c’est cette fluidité qui lui donne un aspect plaisant à lire. Ce roman d’action n’en est que plus agréable. Un bon cru parmi ses romans du Fleuve Noir.
Imaginales 2025