Serge Perrotin a d'abord travaillé dans l'Education Nationale avant de se lancer dans les scénarios de bande dessinée. On lui doit des série comme Lance Crow Dog ou Terra Incognita. Il travaille sur la série L'Autre terre avec Beno, un émule de Crisse.
Etrange expédition
Un vaisseau humain en détresse, aux abords d'une planète inconnue, s'auto-détruit, ne laissant que deux survivants qui atterrissent chacun de leur côté à la surface de cette bizarre copie de la Terre. Ils vont découvrir une autre humanité, subtilement différente de leurs souvenirs. Au travers de leur voyage, ils vont apprendre à connaître des gens et un système autoritaire, verrouillé et surtout bloqué au début du XXème siècle.
Sur cette planète, les gens disposent de prises neurales dans le cou. Ce branchement permet de remettre à jour la mémoire qui, sinon, s'efface et transforme les hommes en zombies, une sorte d'Alzheimer à l'échelle d'un monde. Mais certains préfèrent ne pas profiter de cette mémoire artificielle et usent de subterfuges comme des carnets de notes.
Si la femme – médecin du vaisseau – est recueillie par les autorités et profite des largesses du régime, Elijah, lui, voit autour de lui le côté caché de ce pays, avec les opposants et les rebelles qui tentent de changer le cours des choses. Mais dans cet univers où la mémoire est manipulée, qui est-il vraiment ?
Un travail honnête
Clairement, cette série n'a pas d'autre ambition que de nous faire passer un bon moment et elle atteint parfaitement cet objectif. Sans plus.
Le mythe de l'humain projeté sur une planète à la fois étrangère et semblable à la Terre est loin d'être neuf. Il a été traité avec le brio que l'on sait par Jack Vance dans le Cycle de Tschaï. Perrotin surfe sur ce concept, en y intégrant une dimension supplémentaire : la mémoire et sa manipulation. Mais il reste bien en deçà du grand maître dans son scénario.
Le graphisme peut être vu de la même manière : sympa, mais sans plus. Il est agréable, clair et détaillé... Comme toujours dans les albums Soleil, au point de rendre transparents les dessinateurs, sortes de clones les uns des autres. Par moment, le lecteur se demande où il se trouve, dans quelle série exactement...
Donc, rien de transcendant ni d'inoubliable ici, juste un travail très correct et bien réalisé.
Etrange expédition
Un vaisseau humain en détresse, aux abords d'une planète inconnue, s'auto-détruit, ne laissant que deux survivants qui atterrissent chacun de leur côté à la surface de cette bizarre copie de la Terre. Ils vont découvrir une autre humanité, subtilement différente de leurs souvenirs. Au travers de leur voyage, ils vont apprendre à connaître des gens et un système autoritaire, verrouillé et surtout bloqué au début du XXème siècle.
Sur cette planète, les gens disposent de prises neurales dans le cou. Ce branchement permet de remettre à jour la mémoire qui, sinon, s'efface et transforme les hommes en zombies, une sorte d'Alzheimer à l'échelle d'un monde. Mais certains préfèrent ne pas profiter de cette mémoire artificielle et usent de subterfuges comme des carnets de notes.
Si la femme – médecin du vaisseau – est recueillie par les autorités et profite des largesses du régime, Elijah, lui, voit autour de lui le côté caché de ce pays, avec les opposants et les rebelles qui tentent de changer le cours des choses. Mais dans cet univers où la mémoire est manipulée, qui est-il vraiment ?
Un travail honnête
Clairement, cette série n'a pas d'autre ambition que de nous faire passer un bon moment et elle atteint parfaitement cet objectif. Sans plus.
Le mythe de l'humain projeté sur une planète à la fois étrangère et semblable à la Terre est loin d'être neuf. Il a été traité avec le brio que l'on sait par Jack Vance dans le Cycle de Tschaï. Perrotin surfe sur ce concept, en y intégrant une dimension supplémentaire : la mémoire et sa manipulation. Mais il reste bien en deçà du grand maître dans son scénario.
Le graphisme peut être vu de la même manière : sympa, mais sans plus. Il est agréable, clair et détaillé... Comme toujours dans les albums Soleil, au point de rendre transparents les dessinateurs, sortes de clones les uns des autres. Par moment, le lecteur se demande où il se trouve, dans quelle série exactement...
Donc, rien de transcendant ni d'inoubliable ici, juste un travail très correct et bien réalisé.
