Téhy est le double, le côté sombre de Jim. Si ce dernier scénarise des BD teintées d'humour et de légerté, mis à part Petites Eclipes, un roman graphic publié chez Casterman, Téhy, lui, dépeint des histoires bien plus sombres et torturées. C'est, bien sûr, à lui que nous devons YIU, le triptyque Fée et tendres automates ou encore L'Ange et le Dragon, son premier essai en Fantasy.
Philippe Fenech est un nouveau venu dans l'univers des bulles. Après quelques petits essais dans différents journaux, il publie chez Soleil les aventures de Tuff et Koala, une série pour enfants scénarisée par Curd Ridel. Puis en 2003 ce sera Anatole et Compagnie avec Nicolas Mitric. On le retrouve donc dans un genre complètement différent avec L'Empire des Mecchas.
Il était une fois dans une lointaine galaxie...
Sur Chritz, un satellite poubelle de la constellation des trois sphères, le jeune Elijah L-yys survit tant bien que mal en participant à des courses de surfs. Mais lorsque des gardes de la reine impériale viennent le chercher sa vie bascule complètement.
Un exxo-virus est en train de décimer l'empire et il semble que seuls deux enfants soient les clés de ce conflit.
Commence alors pour Elijah L-yys et Talulla-Ja une aventure qui les rendra immortels.
Un ovni dans l'univers de la BD
Nouveau projet de Téhy et nouvelle claque. Après un passage du côté de la fantasy, il revient à ses premières amours. De la science-fiction pure et dure, décadente, violente et sombre. Comme à son habitude, les personnages principaux sont un couple mais cette fois-ci ceux sont des adolescents, presque des enfants dont il est question.
Cette histoire est un récit introspectif qui commence par la fin. On se retrouve dans les pensées du jeune Elijah L-yys qui semble être le seul survivant. Les premières planches contrastent énormément avec la suite car elles sont teintées de mélancolie et de tristesse alors que tout le reste n'est qu'action et violence.
Un petit bémol dans la narration de cette histoire. Du fait que l'on se trouve dans de l'introspection et des souvenirs, on a du mal à identifier les pensées à certains moments car de temps en temps on ne sait plus si c'est le jeune Elijah L-yys du présent qui se souvient ou si c'est celui du passé qui pense.
Malgré cela, Téhy nous entraîne encore dans une aventure sombre, violente mais teintée de poésie comme lui seul sait le faire.
Pour mettre en image ses pensées Téhy sait s'entourer de l'illustrateur adéquat. Après avoir travaillé avec Lalie pour L'Ange et le Dragon, c'est au tour de Fenech de collaborer avec le papa de Yiu. Une fois de plus Téhy a trouvé le bon. Les dessins de Fenech sont bien particulliers. Il faut noter, cependant, que, pour une fois, Téhy s'investit bien plus dans cette BD car il prend une part plus active dans les dessins. Au lieu de se limiter uniquement au story board et à l'ébauche des croquis, il prend le crayon et les pinceaux pour s'impliquer d'autant plus. Le résultant est assez étonnant. Le mélange entre la peinture et la 3D apporte une atmosphère unique à cette BD. De plus, le découpage donne un rythme soutenu à l'histoire.
Une nouvelle fois Téhy tente un pari risqué avec cet album. Mais souvent ceux qui réussissent sont ceux-là même qui ont osé. Alors on ne peut que lui souhaiter de gagner ce pari !
Philippe Fenech est un nouveau venu dans l'univers des bulles. Après quelques petits essais dans différents journaux, il publie chez Soleil les aventures de Tuff et Koala, une série pour enfants scénarisée par Curd Ridel. Puis en 2003 ce sera Anatole et Compagnie avec Nicolas Mitric. On le retrouve donc dans un genre complètement différent avec L'Empire des Mecchas.
Il était une fois dans une lointaine galaxie...
Sur Chritz, un satellite poubelle de la constellation des trois sphères, le jeune Elijah L-yys survit tant bien que mal en participant à des courses de surfs. Mais lorsque des gardes de la reine impériale viennent le chercher sa vie bascule complètement.
Un exxo-virus est en train de décimer l'empire et il semble que seuls deux enfants soient les clés de ce conflit.
Commence alors pour Elijah L-yys et Talulla-Ja une aventure qui les rendra immortels.
Un ovni dans l'univers de la BD
Nouveau projet de Téhy et nouvelle claque. Après un passage du côté de la fantasy, il revient à ses premières amours. De la science-fiction pure et dure, décadente, violente et sombre. Comme à son habitude, les personnages principaux sont un couple mais cette fois-ci ceux sont des adolescents, presque des enfants dont il est question.
Cette histoire est un récit introspectif qui commence par la fin. On se retrouve dans les pensées du jeune Elijah L-yys qui semble être le seul survivant. Les premières planches contrastent énormément avec la suite car elles sont teintées de mélancolie et de tristesse alors que tout le reste n'est qu'action et violence.
Un petit bémol dans la narration de cette histoire. Du fait que l'on se trouve dans de l'introspection et des souvenirs, on a du mal à identifier les pensées à certains moments car de temps en temps on ne sait plus si c'est le jeune Elijah L-yys du présent qui se souvient ou si c'est celui du passé qui pense.
Malgré cela, Téhy nous entraîne encore dans une aventure sombre, violente mais teintée de poésie comme lui seul sait le faire.
Pour mettre en image ses pensées Téhy sait s'entourer de l'illustrateur adéquat. Après avoir travaillé avec Lalie pour L'Ange et le Dragon, c'est au tour de Fenech de collaborer avec le papa de Yiu. Une fois de plus Téhy a trouvé le bon. Les dessins de Fenech sont bien particulliers. Il faut noter, cependant, que, pour une fois, Téhy s'investit bien plus dans cette BD car il prend une part plus active dans les dessins. Au lieu de se limiter uniquement au story board et à l'ébauche des croquis, il prend le crayon et les pinceaux pour s'impliquer d'autant plus. Le résultant est assez étonnant. Le mélange entre la peinture et la 3D apporte une atmosphère unique à cette BD. De plus, le découpage donne un rythme soutenu à l'histoire.
Une nouvelle fois Téhy tente un pari risqué avec cet album. Mais souvent ceux qui réussissent sont ceux-là même qui ont osé. Alors on ne peut que lui souhaiter de gagner ce pari !