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Exterminateur 17

Enki Bilal (Scénariste), Jean-Pierre Dionnet (Dessinateur), Patricia Bilal (Coloriste)
Langue d'origine : Français
Aux éditions : 
Date de parution : 30/04/2002  -  bd
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Exterminateur 17

Difficile de présenter Enki Bilal. C'est l'une des très grandes stars de la bande dessinée. Né en 1951 en Yougoslavie à Belgrade, Bilal débarque à Paris à l'âge de dix ans avec sa famille. Côté BD, tout commence vraiment lors de sa rencontre avec Pierre Christin. Ensemble, ils signent à partir de 1975 quelques petites merveilles comme Partie de Chasse, La Croisière des Oubliés… Ils tâtent également un peu de cinéma avec Bunker Palace Hôtel en 1989 dans lequel Bilal joue les réalisateurs, costume qu'il ré-enfilera pour Tykho Moon en 1997. De son côté, Jean-Pierre Dionnet est également un monstre. Aujourd'hui producteur et présentateur de l'émission Cinéma de Quartier sur Canal +, il est tout simplement le fondateur de Métal Hurlant, des Humanoïdes associés et des Enfants du rock. Directeur littéraire chez Albin Michel et rédacteur en chef de L'Echo des savanes, Dionnet a également joué les scénaristes pour plusieurs BD de poids comme Arn et Epopées fantastiques avec Jean-Claude Gal, et bien sûr Exterminateur 17.

Liberté pour les androïdes

La première édition d'Exterminateur 17 remonte à 1979. A l'époque le trait du dessin de Bilal est encore loin de ses derniers succès comme Le Sommeil du Monstre. L'histoire est une nouvelle fois celle d'une domination. Les hommes asservissent les androïdes et en font des machines à tuer dont ils se débarrassent après utilisation. Mais le dernier exemplaire du modèle 17 ne l'entend pas de cette oreille. Elaboré avec des cellules de l'inventeur des androïdes, ce modèle fut le premier à fonctionner. Mais ses liens sont très forts avec son concepteur, au point que lorsque celui-ci meurt, le dernier '17' se remet en marche alors qu'il était désactivé. Et il n'a qu'une idée en tête : libérer les androïdes…

Une BD qui est plus qu'une BD…

Bilal a ses fans et ses détracteurs au niveau du dessin. Reste des histoires qui en disent souvent plus qu'elles n'en montrent. La Science-fiction permet à nos deux auteurs de mettre en avant des thèmes qui leurs tiennent à cœur comme l'oppression et le rejet de la guerre. Bref on aime ces scénarios au point de penser que 15 ans après, ce genre de réédition n'est décidément pas inutile. Pour les fans de Bilal, c'est également une occasion de voir un autre stade de son trait et de son travail.

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