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Familles décomposées

Jean-David Morvan (Scénariste), Bruno Bessadi (Dessinateur)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 31/03/2007  -  bd
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Familles décomposées

Après une agence de communication puis quelques expériences dans le domaine du dessin animé, Buno Bessadi, un Marseillais de 33 ans, se consacre  désormais entièrement à la bande dessinée et à la série Zorn et Dirna, première série de BD qu'il dessine. Au scénario, on retrouve le prolifique Jean-David Morvan. Parler de sa bibliographie, c'est évoquer des dizaines d'albums et de séries comme Spirou et Fantasio, Troll, Le Cycle de Tschaï, Meka, Nävis, Sillage, Sire Pyle et bien d'autres...

Humour, amour et rock 'n' roll

Dans le monde de Zorn et Dirna, la mort a été bannie par le roi. Résultat, l'immortalité est à la portée de tous. Et si un corps n'est plus en état de surporter des blessures par exemple, son âme est automatiquement absorbée par l'individu le plus proche. Seuls Zorn et Dirna ont la capacité de détruire les âmes. Un don particulier qui est bien entendu très convoité, notamment par le dauphin. Lui aimerait utiliser le pouvoir des deux enfants pour tuer son père et accéder enfin au trône. Heureusement ils sont protégés par leurs parents. Sauf que leur mère ressemble à un gros barbare. Son âme a en effet trouvé refuge puis pris le contrôle de son corps. Au début de ce tome 4, la traque prend fin. Les hommes du roi parviennent à retrouver la petite famille. Reste à capturer les deux enfants...

Une excellente série

Zorn et Dirna est sans doute l'une des meilleures séries de fantasy à l'heure actuelle. L'idée de départ de ce récit est assez géniale. D'autant que Jean-David Morvan l'exploite à merveille, usant avec habileté de la folie entraînée par certaines situations, avec toujours beaucoup d'humour. On pense évidemment à ce guerrier qui est en fait la mère des deux enfants après un transfert de personnalité. C'est coquasse et ça fait mouche, notamment lorsqu'il lance des regards énamourés à son mari. D'autant que les dessins, parfois à la limite de la caricature de Bruno Bessadi, servent parfaitement le scénario et cet aspect loufoque. Le résultat est assez remarquable. Voici une série qui fait sourrire tout en parlant de mort et dont de nombreux personnages sont des êtres décharnés et visuellement assez peu ragoûtants. Comme quoi l'effrayant peut être drôle. Ce quatrième tome confirme la qualité de Zorn et Dirna. Une belle série à suivre ou à découvrir si ce n'est pas déjà fait.

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