Auteur de romans adultes jugés inclassables, Jérôme Noirez a su séduire les plus jeunes avec Fleurs de dragon, publié en 2008 chez Gulf Stream éditeur, dans la collection Courants Noirs. Ce succès est consacré par la publication en poche de ce roman chez J’ai lu Fantasy (hors jeunesse) alors même que Gulf Stream sort Le Shôgun de l’Ombre, une deuxième aventure des mêmes protagonistes.
Une enquête historique
Des meurtres d’une sauvagerie hors du commun sont commis dans le japon du XVeme siècle. Les victimes, des samouraïs peu vertueux la plupart du temps, sont retrouvés, bien amochés avec, dans la bouche, des extraits du Sûtra du Lotus.
Le Shogun, politiquement affaibli confie l’enquête à Ryôsaku qui a troqué son épée d’officier contre un maillet dont il se sert pour stimuler sa réflexion. Lui sont adjoints trois adolescents Kaoru, Keiji et Sozô pour l’accompagner et, le cas échéant, le défendre. De bien mauvaise grâce, ils prêtent serment de servir Ryôsaku pendant une année et de confondre les meurtriers, quels qu’ils soient.
Leur enquête va les entraîner de village en village, en passant par des sanctuaires aux secrets plus ou moins avouables, avant de les mener au domaine du sanguinaire Seigneur Katsunan où ils rencontrent les trois sœurs ninjas.
A travers le Japon médiéval
Fleurs de dragon est une enquête policière un peu spéciale. Le détective, étrange, comme le veut la tradition, s’encombre d’élèves, peu futés, à qui il va enseigner l’observation minutieuse des moindres détails. Ces leçons s’adressent aussi, sans en avoir l’air, au lecteur, jeune ou adulte qui apprend à découvrir, touche par touche, le monde dans lequel évoluent ces héros, que ce soit d’un point de vue culturel, religieux ou politique.
Loin d’être un prétexte, cependant, l’enquête passionne, tient en haleine et se résout d’une façon tout à fait inattendue.
Pour les jeunes de tous âges
On retrouve dans cette histoire, écrite avec une poésie et une maîtrise rares, quelques-uns des traits attendus pour un récit jeunesse. Les trois assistants de Ryôsaku sont relativement jeunes et apprennent, tout au long de l’histoire à devenir adultes. De nombreux passages de Fleurs de dragon sont ludiques, notamment ceux où l’on voit évoluer les terribles sœurs ninjas. L’ensemble est très instructif sur la culture japonaise.
Pourtant, le lecteur adulte, peu familier des modes de vie du japon médiéval, y trouve aussi à se cultiver. Il rit et s’attache aux héros qui, malgré leur jeune âge ont déjà des blessures à soigner et oublie, le temps de sa lecture qu’il tient entre ses mains un ouvrage pour la jeunesse. Quel que soit son âge, il attendra, fébrile, la sortie du volume suivant pour apprendre qui se cache derrière le Shôgun de l’Ombre.
Une enquête historique
Des meurtres d’une sauvagerie hors du commun sont commis dans le japon du XVeme siècle. Les victimes, des samouraïs peu vertueux la plupart du temps, sont retrouvés, bien amochés avec, dans la bouche, des extraits du Sûtra du Lotus.
Le Shogun, politiquement affaibli confie l’enquête à Ryôsaku qui a troqué son épée d’officier contre un maillet dont il se sert pour stimuler sa réflexion. Lui sont adjoints trois adolescents Kaoru, Keiji et Sozô pour l’accompagner et, le cas échéant, le défendre. De bien mauvaise grâce, ils prêtent serment de servir Ryôsaku pendant une année et de confondre les meurtriers, quels qu’ils soient.
Leur enquête va les entraîner de village en village, en passant par des sanctuaires aux secrets plus ou moins avouables, avant de les mener au domaine du sanguinaire Seigneur Katsunan où ils rencontrent les trois sœurs ninjas.
A travers le Japon médiéval
Fleurs de dragon est une enquête policière un peu spéciale. Le détective, étrange, comme le veut la tradition, s’encombre d’élèves, peu futés, à qui il va enseigner l’observation minutieuse des moindres détails. Ces leçons s’adressent aussi, sans en avoir l’air, au lecteur, jeune ou adulte qui apprend à découvrir, touche par touche, le monde dans lequel évoluent ces héros, que ce soit d’un point de vue culturel, religieux ou politique.
Loin d’être un prétexte, cependant, l’enquête passionne, tient en haleine et se résout d’une façon tout à fait inattendue.
Pour les jeunes de tous âges
On retrouve dans cette histoire, écrite avec une poésie et une maîtrise rares, quelques-uns des traits attendus pour un récit jeunesse. Les trois assistants de Ryôsaku sont relativement jeunes et apprennent, tout au long de l’histoire à devenir adultes. De nombreux passages de Fleurs de dragon sont ludiques, notamment ceux où l’on voit évoluer les terribles sœurs ninjas. L’ensemble est très instructif sur la culture japonaise.
Pourtant, le lecteur adulte, peu familier des modes de vie du japon médiéval, y trouve aussi à se cultiver. Il rit et s’attache aux héros qui, malgré leur jeune âge ont déjà des blessures à soigner et oublie, le temps de sa lecture qu’il tient entre ses mains un ouvrage pour la jeunesse. Quel que soit son âge, il attendra, fébrile, la sortie du volume suivant pour apprendre qui se cache derrière le Shôgun de l’Ombre.