Je crois qu'il n'est pas nécessaire de présenter le très célèbre cycle de sept livres connu sous le nom de cycle de Fondation, d'Isaac Asimov, et dont l'écriture s'étala de 1942 à 1993. A la mort du docteur, trois auteurs de science-fiction, tous trois plutôt auteurs de hard science et également amis personnels du défunt, ont été contactés par la succession Asimov pour reprendre le flambeau le temps de trois romans supplémentaires : David Brin (Le triomphe de Fondation, 1999), Greg Bear (Fondation et Chaos, 1998) et Gregory Benford (Fondation en péril, 1997). L'ensemble fut nommé Le second Cycle de Fondation. Celui-ci est le premier des trois et il reprend une intrigue déjà présente dans les romans originaux pour la revisiter sous un autre angle, en en précisant certains aspects, en particulier le rôle des robots et certains détails de la psychohistoire, qu'Asimov n'avait souvent que sous-entendu.
Revisiter le mythe
Hari Seldon, mathématicien et père de la psychohistoire, est presenti au poste de premier ministre par l'empereur Cléon lui-même. L'empereur espère beaucoup des résultats de la psychohistoire, dont Seldon retarde pourtant la diffusion autant qu'il le peut. La théorie ne semble pas tout à fait au point, et Seldon est freiné dans sa recherche par les contraintes universitaires et surtout par les autres prétendants au poste ministériel, qui le verraient volontiers mort... Il finira par mettre la psychohistoire au point, en y intégrant des éléments supplémentaires pris à des sources pour le moins inattendues, et se découvrira des alliés forts étranges...
Un démarrage lent, très lent...
Le début du roman (disons les deux cent premières pages) peine à trouver un rythme et une accroche, mais pour qui persévère, la suite révèle quelques surprises agréables, comme l'épisode des Panus. Ne vous attendez pas à un roman où l'action occupe la belle part, malgré la sous-intrigue sur les dangers que court Seldon en briguant le poste de premier ministre. Vous aurez plus affaire à de la philosophie... Pas toujours très intéressante ou digeste. Ce livre étant le premier du deuxième cycle, il présente un aspect un peu fourre-tout dû au fait que les sujets abordés ici seront plus développés dans les tomes suivants. A lire si vous avez déjà lu tout le cycle original d'Isaac Asimov.
Revisiter le mythe
Hari Seldon, mathématicien et père de la psychohistoire, est presenti au poste de premier ministre par l'empereur Cléon lui-même. L'empereur espère beaucoup des résultats de la psychohistoire, dont Seldon retarde pourtant la diffusion autant qu'il le peut. La théorie ne semble pas tout à fait au point, et Seldon est freiné dans sa recherche par les contraintes universitaires et surtout par les autres prétendants au poste ministériel, qui le verraient volontiers mort... Il finira par mettre la psychohistoire au point, en y intégrant des éléments supplémentaires pris à des sources pour le moins inattendues, et se découvrira des alliés forts étranges...
Un démarrage lent, très lent...
Le début du roman (disons les deux cent premières pages) peine à trouver un rythme et une accroche, mais pour qui persévère, la suite révèle quelques surprises agréables, comme l'épisode des Panus. Ne vous attendez pas à un roman où l'action occupe la belle part, malgré la sous-intrigue sur les dangers que court Seldon en briguant le poste de premier ministre. Vous aurez plus affaire à de la philosophie... Pas toujours très intéressante ou digeste. Ce livre étant le premier du deuxième cycle, il présente un aspect un peu fourre-tout dû au fait que les sujets abordés ici seront plus développés dans les tomes suivants. A lire si vous avez déjà lu tout le cycle original d'Isaac Asimov.