Greg Bear est un des plus célèbres auteurs de la hard-science américaine, mais contrairement à pas mal d'autres auteurs du genre, il ne mène pas de double vie physicien/écrivain; il a été critique, journaliste, conseiller scientifique pour des séries télé (dont Star Trek). Il s'est concentré non seulement sur l'aspect scientifique dans ses romans, mais également sur le rapport des individus à la science. Parmi ses romans, on trouve la trilogie Eon, L'envol de Mars, la série La Reine des Anges… Un de ses derniers romans, L'Echelle de Darwin (1999), a gagné le prix Nebula en 2001. Il est le second des auteurs contactés par la succession Asimov pour compléter le célèbre cycle de Fondation d'Isaac Asimov. Fondation et Chaos fait suite à Fondation en péril de Gregory Benford, et précède le dernier tome de cette trilogie posthume : Le triomphe de Fondation, de David Brin.
40 ans après...
...le combat d'Hari Seldon pour devenir Premier ministre et sauver l'Empire, le modèle de la psychohistoire est enfin pleinement fonctionnel. Malheureusement, tout indique que l'Empire est condamné à l'effondrement sur lui-même à brève échéance, et Hari, accusé d'être un oiseau de mauvais augure, est sur le point d'être jugé pour ses "méfaits". Il a beaucoup vieilli; il ressent cruellement l'absence de sa femme Dors, morte depuis des années, et le manque de contacts avec son ami R. Daneel Olivaw.
Faute de pouvoir préserver l'Empire, il envisage des mesures pour réduire et atténuer la durée de la période de chaos qui s'ensuivra. Mais les deux principaux conseillers du nouvel empereur ne pensent qu'a la manière de l'utiliser l'un contre l'autre, et se méfient de lui. Comment dans ces conditions s'assurer les moyens dont il a besoin pour mettre en oeuvre son plan ?
D'autres difficultés pointent à l'horizon. Les mèmes et les simus de Jeanne d'Arc et de Voltaire ne sont peut être pas aussi loin qu'ils le devraient. Une nouvelle chasse aux "sorcières" robots semble s'amorcer. Des humains mentalistes de forte puissance apparaissent un peu partout. Et l'un des principaux collaborateurs de R. Daneel Olivaw, le robot Lodovik Trema, se trouve soudain dégagé de toute obéissance aux lois de la robotique... Avec autant de paramètres nouveaux, les prédictions des équations psychohistoriques sont-elles encore fiables ? Est-ce que la future Fondation a encore un avenir ?
Un deuxième tome plus vivant
Greg Bear reprend les thèmes amorcés par Benford dans Fondation en péril, mais il les accommode à une sauce très différente. L'accent est beaucoup plus mis sur les individus, l'intrigue passant d'un personnage à l'autre, ce qui rend le récit beaucoup plus vivant. Les réflexions sont beaucoup mieux intégrées dans le récit, et pas seulement sous la forme de discussions philosophiques. Un ensemble beaucoup plus digeste et une lecture agréable. Mais si on veut avoir une compréhension d'ensemble (il n'y a que très peu de rappels) il vaut mieux avoir lu le volume précédent... L'ensemble en vaut la peine si vous avez aimé le reste du cycle de Fondation...
40 ans après...
...le combat d'Hari Seldon pour devenir Premier ministre et sauver l'Empire, le modèle de la psychohistoire est enfin pleinement fonctionnel. Malheureusement, tout indique que l'Empire est condamné à l'effondrement sur lui-même à brève échéance, et Hari, accusé d'être un oiseau de mauvais augure, est sur le point d'être jugé pour ses "méfaits". Il a beaucoup vieilli; il ressent cruellement l'absence de sa femme Dors, morte depuis des années, et le manque de contacts avec son ami R. Daneel Olivaw.
Faute de pouvoir préserver l'Empire, il envisage des mesures pour réduire et atténuer la durée de la période de chaos qui s'ensuivra. Mais les deux principaux conseillers du nouvel empereur ne pensent qu'a la manière de l'utiliser l'un contre l'autre, et se méfient de lui. Comment dans ces conditions s'assurer les moyens dont il a besoin pour mettre en oeuvre son plan ?
D'autres difficultés pointent à l'horizon. Les mèmes et les simus de Jeanne d'Arc et de Voltaire ne sont peut être pas aussi loin qu'ils le devraient. Une nouvelle chasse aux "sorcières" robots semble s'amorcer. Des humains mentalistes de forte puissance apparaissent un peu partout. Et l'un des principaux collaborateurs de R. Daneel Olivaw, le robot Lodovik Trema, se trouve soudain dégagé de toute obéissance aux lois de la robotique... Avec autant de paramètres nouveaux, les prédictions des équations psychohistoriques sont-elles encore fiables ? Est-ce que la future Fondation a encore un avenir ?
Un deuxième tome plus vivant
Greg Bear reprend les thèmes amorcés par Benford dans Fondation en péril, mais il les accommode à une sauce très différente. L'accent est beaucoup plus mis sur les individus, l'intrigue passant d'un personnage à l'autre, ce qui rend le récit beaucoup plus vivant. Les réflexions sont beaucoup mieux intégrées dans le récit, et pas seulement sous la forme de discussions philosophiques. Un ensemble beaucoup plus digeste et une lecture agréable. Mais si on veut avoir une compréhension d'ensemble (il n'y a que très peu de rappels) il vaut mieux avoir lu le volume précédent... L'ensemble en vaut la peine si vous avez aimé le reste du cycle de Fondation...