Né en 1955 à Fribourg, Georges Panchard est aujourd’hui juriste auprès de la direction de l’aéronautique civile suisse. Un poste étonnant pour celui qui mène en parallèle une carrière littéraire. Jusqu’ici, il avait publié des nouvelles dans différentes revues avant de passer au roman avec Forteresse.
2030 et le bordel sur l’échiquier politique mondial
Sous la plume de Georges Panchard, le futur de la Terre en 2030 n’est guère enthousiasmant. D’un côté, certains états s’enfoncent dans un délire extrême comme ce qui reste des Etats-Unis (la Californie en moins) tout entier dévoué au puritanisme et à la religion. Avec, en prime, une montée du nationalisme et l’explosion de guerres entre les communautés. De l’autre, des multinationales de plus en plus puissantes qui finissent par interagir comme de véritables institutions étatiques. Des entreprises qui comme la Haviland Corporation ont besoin de services de protection très efficaces pour protéger leurs dirigeants... Un boulot sur mesure pour Claybone.
Etonnant et violent.
Forteresse est un roman assez étonnant. Sans doute parce qu’il est impossible à classer. Avec, on le sent, un certain plaisir, George Panchard prend le contre-pied de pas mal de scénarios déjà lus et refuse obstinément de donner dans le manichéisme. Son héros n’est par exemple pas particulièrement attachant, l’auteur insistant essentiellement sur son intelligence, son instinct et sa dévotion. Même chose pour la Haviland Corporation, grande et puissante multinationale armée jusqu’aux dents et prête à tout pour des contrats, mais qui possède tout de même une certaine ligne de conduite. Résultat : dans un décor de folie où tous les extrêmes en prennent pour leur grade (des fanatiques religieux aux pacifistes totalitaires), Forteresse peut s’avérer un rien déroutant pour le lecteur et finalement assez agréable par ce côté inclassable. Et si on peut lui reprocher peut-être un manque d’action par moment, le style de Panchard nous tient assez bien en haleine et surtout est toujours très agréable à lire. Un roman et un auteur à découvrir.
2030 et le bordel sur l’échiquier politique mondial
Sous la plume de Georges Panchard, le futur de la Terre en 2030 n’est guère enthousiasmant. D’un côté, certains états s’enfoncent dans un délire extrême comme ce qui reste des Etats-Unis (la Californie en moins) tout entier dévoué au puritanisme et à la religion. Avec, en prime, une montée du nationalisme et l’explosion de guerres entre les communautés. De l’autre, des multinationales de plus en plus puissantes qui finissent par interagir comme de véritables institutions étatiques. Des entreprises qui comme la Haviland Corporation ont besoin de services de protection très efficaces pour protéger leurs dirigeants... Un boulot sur mesure pour Claybone.
Etonnant et violent.
Forteresse est un roman assez étonnant. Sans doute parce qu’il est impossible à classer. Avec, on le sent, un certain plaisir, George Panchard prend le contre-pied de pas mal de scénarios déjà lus et refuse obstinément de donner dans le manichéisme. Son héros n’est par exemple pas particulièrement attachant, l’auteur insistant essentiellement sur son intelligence, son instinct et sa dévotion. Même chose pour la Haviland Corporation, grande et puissante multinationale armée jusqu’aux dents et prête à tout pour des contrats, mais qui possède tout de même une certaine ligne de conduite. Résultat : dans un décor de folie où tous les extrêmes en prennent pour leur grade (des fanatiques religieux aux pacifistes totalitaires), Forteresse peut s’avérer un rien déroutant pour le lecteur et finalement assez agréable par ce côté inclassable. Et si on peut lui reprocher peut-être un manque d’action par moment, le style de Panchard nous tient assez bien en haleine et surtout est toujours très agréable à lire. Un roman et un auteur à découvrir.